Macky Sall après sa visite aux étudiants blessés: ‘’Je suis très peiné par ce que j’ai vu’’ #aDakar

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Macky Sall après sa visite aux étudiants blessés: ‘’Je suis très peiné par ce que j’ai vu’’

Publié le mercredi 20 aout 2014 | Enquête Plus

© aDakar.com par DF
La prière de la Korité à la Grande Mosquée de Dakar en présence du chef de l`Etat
Dakar, le 29 Juillet 2014- L’imam de la Grande mosquée de Dakar, El Hadj Papa Alioune Moussa Samb, a dirigé la prière de la Korité en présence du président de la République et de plusieurs membres du gouvernement du Sénégal. L`imam a invité les Sénégalais, dans son sermon, à éviter les ‘’délations et les révélations’’, tout en soulignant que le fondement d’un Etat réside dans les secrets. Photo: Macky Sall, président de la République

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Activités des Universités

Le président de la République Macky Sall s’est rendu hier au chevet des étudiants blessés lors des manifestations qui ont eu lieu au campus social de l’Université Cheikh Anta Diop, le jeudi 14 août dernier. Au sortir de cette visite, le chef de l’Etat s’est dit très peiné par ce qu’il a vu et a lancé un appel au calme pour un retour à la sérénité au sein de l’université de Dakar.

C’est sous la pluie, hier, que le président de la République, Macky Sall, s’est rendu à l’hôpital Principal de Dakar où sont internés les étudiants et les policiers blessés lors des manifestations qui ont eu lieu au campus universitaire, le jeudi 14 août dernier. Le chef de l’Etat, accompagné de son Premier ministre Mahammed Dione, de son directeur de cabinet Makhtar Cissé, du ministre d’Etat Mbaye Ndiaye et du député Abdou Mbow, a pu constater de visu le résultat douloureux de la violence endémique qui s’est installée à l’université. Au sortir de cette visite, le président a dit son émotion : ‘’Je suis très peiné par ce que j’ai vu, parce que la violence n’a pas sa place dans le campus universitaire. (…) C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai vu ces jeunes qui ont été atteints dans leur chair’’.

En plus de se désoler de ce qui s’est passé, le président a semblé pointer le comportement des forces de l’ordre qui n’ont pas, à son sens, eu la retenue à laquelle leur astreint leur fonction. ‘’Je regrette beaucoup ce qui s’est passé au campus, car, ce n’est pas du tout la vision que j’ai de l’université encore moins celle que nous devons avoir dans le maintien de l’ordre. Il faut que tout cela se fasse dans les proportions’’, a déclaré Macky Sall qui s’en remet aux conclusions de l’enquête. ‘’Attendons maintenant la conclusion des enquêtes pour pouvoir en dire plus’’, a-t-il ajouté. Le chef de l’Etat de dire : ‘’J’ai trouvé des jeunes qui ont beaucoup de foi, qui ont pris ce qui s’est passé avec beaucoup de philosophie.’’

Ensuite, Macky Sall s’est voulu rassurant à propos de l’état de santé des blessés. ‘’Avec l’engagement des médecins et leurs pronostics, les blessés pourront tous être traités convenablement à Dakar et l’Etat verra dans quelle mesure une assistance supplémentaire pourrait leur être apportée’’. En effet, l’Etat prend entièrement en charge tous les frais d’hospitalisation des blessés.

‘’Le peuple n’est pas content ’’

Au total, six étudiants et un policier ont été hospitalisés suite aux affrontements entre forces de l’ordre et grévistes de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui réclamaient le paiement de leurs bourses scolaires. Selon le président de la République, ‘’les enquêtes ouvertes pourront permettre certainement de savoir ce qui s’est passé pour qu’il y ait autant de violence physique à la fois envers les étudiants et envers les policiers’’. En attendant, Macky Sall souhaite que ‘’la sérénité et le calme reviennent et qu’enfin nous puissions nous asseoir autour d’une table pour voir les problèmes, en discuter pour trouver des solutions’’.

Il faut souligner que la visite du président de la République auprès de ces étudiants blessés n’a pas été bien appréciée de tous. S’il a bien été accueilli par les victimes et les parents des victimes, le chef de l’Etat a en effet essuyé les critiques d’un vieux âgé de plus d’une soixantaine d’années qui, dès qu’il l’a aperçu, s’est écrié : ‘’le peuple n’est pas content de vous Monsieur le président’’.

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