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Sud Quotidien N° 6388 du 18/8/2014

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Bataille de procédure au procès de Karim Wade: La Crei entame sa semaine de ... Croix
Publié le mardi 19 aout 2014   |  Sud Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Bien loin d’être décisive dans le procès de Karim Wade, poursuivi dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, la semaine qui commence ce lundi est partie pour n’être point de tout repos pour la Crei. Pour cause, la juridiction se prononce ce matin, une dizaine de jours après la suspension du jugement de Karim Wade, sur une question-polémique qui est au cœur de la stratégie des avocats de la défense, à savoir la compétence de la Crei à juger l’ancien ministre d’Etat libéral. Une décision qui est d’ailleurs attendue tout juste vingt-quatre heures, avant l’examen du rabat d’arrêt par la Cour suprême, ce mardi, relativement à la demande de l’Etat du Sénégal portant annulation d’un précédent arrêt des Cinq Sages «favorable» à… Karim Wade.

La reprise du procès de Karim Wade, ce lundi matin, est partie pour lancer une semaine tous les possibles pour la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). C’est en effet aujourd’hui, 18 août, que la Cour livre son délibéré sur sa compétence pour juger l’ancien ministre d’Etat libéral, poursuivi dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis.

Soulevé depuis l’incarcération de Karim Wade, à la mi-avril 2013, le débat sur la compétence de la Cour de répression de l’enrichissement (Crei) à juger le fils de l’ex-président Wade ne s’est jamais éteint. Cette fois, ce sera au tour du président Henry Grégoire Diop et de ses quatre assesseurs de vider la question, une quinzaine de jours après l’ouverture du procès en question. Un procès qui avait été renvoyé au 18 août, après une rude bataille de procédure, pour laisser le temps à la Crei de statuer sur sa compétence ou non pour juger le fils de l’ancien Président sénégalais Abdoulaye Wade. Selon les spécialistes, si la Cour se déclarait incompétente, ce qui serait une véritable surprise, le dossier Karim Wade serait transmis à la Haute Cour de justice, telle que sollicité par la défense. En tout état de cause, force est de reconnaître que la Crei est sur la sellette avec ce délibéré qui sera rendu ce jour, lundi 18 août.

Moins de vingt-quatre heures après le délibéré de la Crei sur sa compétence pour juger Karim Wade, le feuilleton judiciaire sera transféré au niveau des Cinq Sages. C’est en effet ce mardi 19 août que la Cour suprême examine la demande de l’Etat du Sénégal portant annulation d’un précédent arrêt de la même juridiction favorable à l’ex-ministre d’Etat libéral. Très en rogne contre cette saisine de la Cour suprême, le collectif des avocats de Karim Wade est monté au créneau en indexant ouvertement le Procureur général Mamadou Badio Kamara qui a présenté la demande ou le rabat d’arrêt, d’«agir pour le compte du président de la République et du ministre de la Justice, Garde des seaux».

Dans un communiqué en date de jeudi dernier, les conseils de Karim Wade, un «prisonnier politique», selon eux, avaient d’ailleurs tenu à rappeler que l’arrêt du 06 février 2014 déclarait le recours de leur client recevable contre la Crei «au motif que la loi est la même pour tous et que la loi sur la Crei ne pouvait être contraire aux conventions internationales dûment signées et ratifiées par l’Etat du Sénégal».

Me Amadou Sall et cie avaient même fini par accuser le Président Macky Sall et Me Sidiki Kaba de «mettre la pression sur la justice pour annuler une décision « favorable» à leur client et qui «empêche une juridiction obsolète et contraire aux lois de la République de subsister contre les citoyens». La Cour suprême a encore jusqu’à demain pour invalider ou donner raison à l’une ou à l’autre partie, toutes deux engagées dans une guerre interminable de…procédure.

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