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Le Quotidien N° 3463 du 18/8/2014

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Enquête sur la mort de Bassirou Faye : L’Etat sur la scène du crime
Publié le mardi 19 aout 2014   |  Le Quotidien


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La Division des investigations criminelles (Dic) a commencé à auditionner les témoins clés de l’affaire Bassirou Faye, du nom de ce jeune étudiant, tué par balle, jeudi dernier. Selon Me Assane Dioma Ndiaye, avocat de la famille, faute d’avoir la gendarmerie pour mener l’enquête, il appelle les autorités à faire tout pour que la lumière jaillisse dans cette affaire.
Les choses s’accélèrent au niveau de la Division des investigations criminelles. La Dic chargée de mener l’enquête préliminaire pour le meurtre du jeune étudiant Bassirou Faye est entrée en contact avec la famille et a commencé à entendre les témoins dans ce dossier. Malgré les inquiétudes de la famille qui voulait que l’enquête soit confiée à la gendarmerie, elle a fini par collaborer avec la police après les conseils avisés de son avocat Me Assana Dioma Ndiaye. Parmi les témoins entendus, il y a naturellement le témoin oculaire, en l’occurrence Sett Diagne. Il avait déclaré le jour du meurtre, avoir reconnu le policier qui avait mis fin aux jours du jeune étudiant. En plus de ce témoin, que l’avocat décrit comme quelqu’un de lucide, de conscient, qui ne reculerait devant rien, Me Assane Dioma Ndiaye déclare avoir des preuves à conviction, dont certaines ont été révélées par la presse et d’autres tenues secrètes.
Par conséquent, il a appelé les autorités à travailler pour que la lumière soit faite dans cette affaire. Ne serait-ce que pour la stabilité du pays, et pour l’apaisement.
En ce qui concerne les résultats de l’autopsie, l’avocat que Le Quotidien a joint par téléphone, dit confirmer que jusqu’à présent, la famille n’a pas reçu la copie de l’autopsie. On a juste entendu dans la presse que c’est une balle qui l’a tué, note-il.
Des résultats qui vont prendre certainement du temps mais de l’avis de l’avocat, la famille est prête à attendre le temps qu’il faudra. La famille du défunt a accepté de mettre le corps du jeune étudiant à la disposition des experts balistiques pour la manifestation de la vérité.
En attendant que l’enquête soit bouclée et transférée au procureur de la République, Me Assane Dioma Ndiaye se dit serein. Par contre, il avertit les autorités : «Qu’on ne nous oppose pas les ordres de poursuites et qu’on ne nous sorte pas l’argument de la bavure policière», lâche-t-il. Car pour lui, au-delà du policier qui a tiré, l’Etat doit situer les responsabilités et cela à tous les niveaux. «Qui a donné l’ordre de tirer ? La police n’a-t-elle pas entre autre mission le maintien de l’ordre», s’interroge-t-il. Il ajoute : «Nous savons les conditions dans lesquelles la police doit user d’armes. Et d’après les témoins que nous avons, elle n’était pas dans les conditions d’user d’armes. Nous devons profiter de cette occasion pour régler définitivement l’usage d’armes à feu par les policiers au Sénégal.»
Il faut rappeler que dans le cadre de l’enquête en cours, une reconstitution des faits a été réalisée hier à l’université, au lieu même où le crime a été commis.

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