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Enquête Plus N° 951 du 16/8/2014

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Thierno Sow, étudiant et secouriste Croix-Rouge: Doublement choqué !
Publié le lundi 18 aout 2014   |  Enquête Plus




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Toute la journée du jeudi, Thierno Sow, étudiant et secouriste de la Croix-Rouge, a bravé les effusions de sang pour assister ses camarades blessés. Mais comme bon nombre d’étudiants, il a été victime du pillage des forces de l’ordre. Locataire au pavillon B, à la chambre 73, il est revenu et a trouvé sa chambre « sens dessus dessous ». « Vous avez vu ! Vous voyez !».

Dépité, il fait constater les dégâts et nous prend à témoin. Le constat est navrant. Tout a été saccagé dans sa chambre. «Tout a été cassé, mon ordinateur, ma tablette et pire tous mes documents ont été déchiquetés et jetés par la fenêtre. Je devais partir en colonie éducative et ils ont emporté tout mon matériel », se désole-t-il. Devant ce spectacle, il craque et pleure. Tant bien que mal, il explique avoir perdu toutes ses attestations, son diplôme de bac.

Thierno Sow a eu à faire de nombreuses formations, notamment en mécanique naval, en comptabilité, en secourisme, mais aussi comme moniteur en collectivité éducative. « Et tout a été emporté », geint-il. « Ils ont également emporté mon certificat de capacité en Droit, ma licence L1 L2 L3, Ma carte d’étudiant en Master 1 Droit option relations internationales », fulmine-t-il.

Faisant partie des équipes de la Croix-Rouge, il dit « se décarcasser » sur le terrain depuis hier (Ndlr ; mercredi 13 août) pour secourir les blessés. « On a été sur le front, la nuit du mercredi, de 22 heures à 5 heures du matin. Puis, ce matin (jeudi 14 août) également, depuis 9 heures. On n’a même pas pris le petit-déjeuner. Là, au moment où je vous parle, je n’ai pas encore mangé. »

Thierno Sow renseigne en outre que le nombre de blessés est important et qu’il y a de nombreux blessés graves, sans donner de chiffre. « Il faut que cela cesse. Qu’il n’y ait plus de violence», continue-t-il en larmes.

Que faire ? ‘’On ne sait pas ! Nous sommes des humanitaires, c’est l’aspect humanitaire qui compte chez nous. Il n’y a pas autre chose qui compte.’’

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