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Le Quotidien N° 3461 du 14/8/2014

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La CREI inspecte Le Dantec et HOGGY : Bibo pas encore sorti du territoire
Publié le vendredi 15 aout 2014   |  Le Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Bibo Bourgi risque de ne pas quitter de sitôt le Sénégal pour aller se soigner. La Crei, pour «disposer de tous les éléments d’appréciation nécessaires» à une décision relative à sa demande d’autorisation de sortie du territoire national, se rend aujourd’hui à 10 H au service cardiologie de l’Hôpital Le Dantec et à 12 Heures au service d’urologie de l’Hôpi­tal de Grand Yoff pour inspecter les plateaux techniques de ces structures.
Les conseils de Ibrahima Abou­khalil Bourgi dit Bibo devront batailler ferme pour tirer d’affaire leur client. Au regard de la dernière mesure prise par la juridiction spéciale, à travers une décision prise le mardi 12 août 2014 et intitulée : Ordonnance de transport sur les lieux et dont Le Quotidien a obtenu copie, le co-prévenu de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade va devoir prendre encore son mal en patience. Dans ledit document, la Crei indique : «(…) assistée de son Greffier Maître El Hadji Macky Barro, (elle) se transportera le 14 août 2014 (Ndlr : Aujourd’hui) au service de Cardiologie du Chu Aristide Le Dantec et au service d’urologie de I’Hôpital général de Grand Yoff accompagnée des conseils du requérant (Bibo Bourgi) et de Monsieur le Procureur spécial près la Crei (Alioune Ndao)». Ces dépla­cements de la Crei s’effectueront, donc, ce jeudi «à 10 Heures au service de cardiologie de l’Hôpital Aris­tide Le Dantec (et) à 12 Heures au service d’urologie de l’Hôpital général de Grand Yoff», indique l’ordonnance prise par la Crei.
S’appuyant sur «des contradictions sur l’état réel de santé de Ibrahim Aboukhalil» constatées à «la lecture des différents rapports d’expertise versés au dossier», la Crei veut «disposer de tous les éléments d’appréciation nécessaires pour se prononcer sur la demande d’autorisation de sortie du territoire national pour raison de santé». C’est dans ce cadre que la juridiction spéciale a décidé «d’ordonner, en vertu des dispositions de l’article 442 du Code de procédure pénale», le transport sus-mentionné.
Cette inspection de la Crei dans les hôpitaux pré-cités viserait à voir si les plateaux techniques des infrastructures sanitaires sont en mesure de recevoir ou pas le prévenu Bibo Bourgi. Une réponse négative doit normalement permettre une évacuation de l’accusé Bibo Bourgi vers des plateaux plus relevés et se trouvant à l’étranger.
Par ailleurs, Bibo Bourgi n’est pas encore sorti de l’ornière à cause de cette inspection qui intervient au dernier jour ouvrable de cette semaine – qui est de surcroît la veille d’un jour férié. Et, il ne serait pas evident que la Crei livre sa decision avant le lundi 18 juillet, date de réouverture du procès de Karim Wade.
Hier, lors d’une conférence de presse, les avocats de Bibo Bourgi ont attiré, pour la énième fois, l’attention de la Crei sur l’urgence qu’il y a à évacuer hors du pays leur client, vu la gravité de son état de santé et à la lumière des expertises commanditées par la Cour qui plaident en faveur d’une telle mesure. (Voir par ailleurs).
Evoquant les dernières expertises commises par la juridiction spéciale, Le Quotidien écrivait dans son édition N°3458, que les experts médicaux désignés par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour examiner l’état de santé de Bibo Bourgi avaient déposé leurs conclusions sur la table du juge Henri Grégoire Diop, président de la Crei le mardi 5 avril 2014. Et l’on attendait encore dans quel sens les juges de la Crei allaient trancher la question de l’évacuation sanitaire en France du prévenu qui garde encore son lit d’hôpital dans une clinique dakaroise. Seulement, les conclusions auxquelles avaient abouti les experts désignés d’office par la Crei ne semblaient pas laisser de place à une autre décision que celle de l’autorisation de sortie réclamée par les conseils du prévenu en faveur de leur client.
Par ailleurs, faute d’avoir pu obtenir de la Crei, l’autorisation d’une évacuation médicale en France, M. Bourgi avait dû faire contre mauvaise fortune et subir une intervention médicale à l’Hôpital général de Grand Yoff (ex-Cto). Des médecins avaient même déclaré sous la garantie de l’anonymat que, vue la complexité de l’opération, que le personnel sur place n’a pas l’habitude d’effectuer, l’intervention devait se passer en deux étapes, et la prochaine était programmée pour quelques semaines, plus tard.
Malheureusement, les choses ne semblaient pas se présenter comme voulu. En effet, à la suite de complications survenues après cette première opération, Bibo Bourgi avait dû être interné d’urgence, et que l’on devait encore l’opérer d’urgence, à cause de son état qui serait critique.

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