Un chercheur déplore le faible impact des nouvelles technologies scientifiques sur la production de médicaments d’urgence #aDakar

Santé

Un chercheur déplore le faible impact des nouvelles technologies scientifiques sur la production de médicaments d’urgence

Publié le lundi 16 decembre 2013 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Le professeur Souleymane Mboup, coordonnateur du West african network for TB, aids and malaria (WANETAM)

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Le professeur Souleymane Mboup, coordonnateur du West african network for TB, aids and malaria (WANETAM), a déploré, lundi à Dakar, le faible d’impact des nouvelles technologies scientifiques sur la production de médicaments et de vaccins d’urgence dans les pays en développement.

''De nouvelles technologies scientifiques ont été développées et les applications créatives en résultant se sont révélées être de véritables révolutions scientifiques. Malheureusement, trop peu de progrès scientifiques se traduisent par le développement de médicaments, microbicides ou vaccins qui répondent aux besoins urgents et réels des populations des pays en développement'', a dit le professeur Mboup.

Il s'adressait à la presse en marge de l'ouverture de la 3ème réunion annuelle du WANETAM qui se penche sur le bilan du Partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques (EDCTP, sigle anglais) et sur le démarrage de l'EDCTP 2 (2014-2024).

M. Mboup, par ailleurs chef du Laboratoire de Bactériologie et de Virologie de l'hôpital le Dantec à Dakar, a souligné que dans les pays en développement, l'accès des chercheurs à la connaissance scientifique bute, entre autres, sur un cadre institutionnel et économique pas encore reluisant.

‘'La tendance à la privatisation des fruits de la recherche scientifique a conduit nombre d'institutions de la science des pays industrialisés à restreindre l'accès à la connaissance qu'elles utilisent. S'agissant des pays en développement, l'incapacité de la communauté scientifique et technologique à susciter un appui économique et politique endogène en faveur de ses activités se présente comme l'obstacle principal à l'accès à la connaissance'', a souligné le professeur Souleymane Mboup.

Le programme WANETAM est un réseau d'excellence sous-régional qui couvre 14 grands instituts de recherche de sept pays d'Afrique de l'Ouest (Burkina Faso, Gambie, Ghana, Guinée Bissau, Mali, Nigeria et Sénégal).

TE/cat/APA

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