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Le concours national des "pratiques innovantes" expliqué à trois régions
Publié le jeudi 14 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Une trentaine de représentants de collectivités locales et d’organisations communautaires de base (OCB) des régions de Kaffrine (centre), Kédougou (sud-est) et Tambacounda (est) ont été initiés mercredi aux exigences du concours national des "pratiques innovantes en développement local", a constaté l’APS.

Ce concours est organisé par le programme Connaissance innovatrice et développement local (CIDEL) du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.

La ville de Tambacounda a été la deuxième étape de la délégation du ministère, après celle de Sédhiou, dans le cadre d’une tournée nationale de vulgarisation du concours national des "pratiques innovantes en développement local".

"L’objet de ce concours est d’identifier et de capitaliser les expériences de développement local les plus innovantes au Sénégal et portées principalement par les organisations communautaires de base et les collectivités locales", a expliqué Sambou Ndiaye.

M. Ndiaye, coordonnateur du concours, fruit de la coopération entre le Sénégal et l’Italie, explique que pour y participer, chaque région choisira deux innovations : l’une doit être portée par une OCB, et l’autre par une collectivité locale, soit 28 innovations au total au niveau national.

Toutes les innovations présentées seront ensuite publiées dans une revue, selon Sambou Ndiaye, professeur de sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

A l’issue de ce concours, dont les candidatures seront déposées entre le 15 août et le 15 septembre, trois collectivités locales et trois OCB seront primées et bénéficieront d’un encadrement leur permettant de vulgariser leur expérience.

"Le processus devrait être bouclé au mois de décembre", a indiqué M. Ndiaye.

Les initiatives éligibles sont celles qui porteront sur l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation, etc.), le développement économique local et la gouvernance territoriale.

Pour être éligibles, les innovations présentées doivent avoir "un caractère innovant et original", un "ancrage dans la communauté", et de "la viabilité", autrement dit de "la capacité à se pérenniser".

"Les résultats obtenus, notamment les effets de la pratique sur le territoire ou les cibles, et les acteurs mobilisés seront aussi déterminants dans le choix des gagnants", a signalé le coordonnateur du concours.

Il s’agit de "mettre l’accent sur ces initiatives très importantes mais méconnues", qui participent de l’Acte 3 de la décentralisation et vise à "amener les acteurs territoriaux à prendre en charge les problématiques de développement territorial", a expliqué M. Ndiaye.

Selon lui, le concours est organisé aussi pour "récompenser les résultats des collectivités locales en matière d’innovation, de les capitaliser et de leur donner une opportunité de publication, au niveau international".

La compétition offre l’occasion aux initiatives ayant permis de résoudre des problèmes locaux d’être connues de l’Etat et d’"influer sur les politiques publiques", selon Sambou Ndiaye.

Le concours offre aussi l’occasion de "décloisonner la connaissance" et de la vulgariser en dehors des universités, a expliqué son coordonnateur. Toutes les universités sénégalaises seront mobilisées pour participer à l’organisation de la compétition, a-t-il indiqué.

"En capitalisant les pratiques innovantes, on permettra à d’autres structures confrontées au même problème de les dupliquer sans commettre les mêmes erreurs", a ajouté M. Ndiaye.

Il s’agit, selon Massamba Diouf, expert du CIDEL, de "mutualiser les bonnes pratiques qu’il y a dans les collectivités locales et faire en sorte que les réponses puissent être cherchées au niveau national, au lieu d’attendre l’expertise étrangère" pour faire face aux problèmes de développement.

Un comité régional de présélection constitué du gouverneur, de l’Agence régionale de développement (ARD), des conseils départementaux, du Service régional d’appui au développement local (SRADL) et du service régional du développement communautaire sera mis sur pied, pour participer à l’organisation du concours, selon le ministère de tutelle.

"Tout un dispositif de communication sera installé. Il s’appuiera notamment sur les radios communautaires et la presse en ligne, pour mieux vulgariser cette compétition", a annoncé Sambou Ndiaye.

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