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Sud Quotidien N° 6383 du 11/8/2014

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Me Sidiki Kaba à l’Assemblée de l’Union des magistrats du Sénégal: "Le Sénégal n’a pas de justice politique"
Publié le mardi 12 aout 2014   |  Sud Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le ministre de la justice signe un accord de coopération avec l’Union européenne
Mardi 11 mars 2014- Le ministre de la justice Garde des sceaux a signé un accord de coopération liant l`Etat du Sénégal à l’Union européenne. Sidiki Kaba en a profité pour faire savoir qu`il n`a exercé aucune pression sur le procureur de Matam dans l`affaire de violences politique à Matam. Photo: Sidiki Kaba, Ministre de la Justice, Garde des sceaux


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Me Sidiki Kaba, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice a présidé la cérémonie d'ouverture de l'assemblée générale de l'Union des magistrats du Sénégal, le samedi 09 août 2014 à Saly-Portudal (80 kilomètres au Sud-Ouest de Dakar). Répondant aux allégations relatives à la politisation du procès de Karim Wade, dans le cadre de la traque des biens mal acquis, Me Sidiki Kaba a déclaré: «il n'y a pas de justice politique au Sénégal». A l'en croire, l'indépendance et la liberté des magistrats restent totales et font du Sénégal, un Etat de droit fonctionnant sur la base de l'impartialité des cours et tribunaux.

«Il n’y a pas de justice politique au Sénégal» malgré les déclarations faisant état de procès à connotation politique depuis l’indépendance. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux est formel. Me Sidiki Kaba, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal, le samedi 09 août 2014 à Saly-Portudal (80 kilomètres au Sud-Ouest de Dakar), à travers cette affirmation, a confirmé «l’indépendance» de la justice.

Toutefois, le Garde des Sceau, ministre de la justice a refusé de s’aventurer dans le dossier du procès en cours de Karim Wade, ancien ministre d’Etat. «Je ne rentre pas dans le fond d’un dossier que je ne maitrise pas. Mais ce qui est important, c’est que l’organisation de ce procès est faite, des magistrats libres et indépendants rendront la décision», dira-t-il, faisant un clin d’œil au procès de Karim Wade ouvert depuis le 31 juillet.

Pour lui, la décision attendue va être celle confirmant l’Etat du Sénégal, un Etat de droit fonctionnant sur la base d’une impartialité de la justice, des cours et tribunaux et respectant les droits de la défense. «C’est ce que nous pouvons assurer à tous en nous disant que nul n’est au-dessus de la loi. Il y a des hommes et des femmes qui doivent veiller à cela, étant les remparts désignés par la Constitution. Il faut donc les laisser faire leur travail», a avancé, a le ministre. Selon lui, la liberté et l’indépendance du juge au Sénégal se traduisent dans l’exercice de son travail. «Tous les jours, les magistrats rendent la justice sans crainte, sans peur et sans pression; d’où qu’elles viennent».

Le ministre de la Justice est revenu aussi sur un besoin: la nécessité de développer les infrastructures judiciaires. Selon lui, la justice ne peut être administrée et rendue dans les lieux mettant en cause son symbole car les infrastructures judiciaires étant plus qu’une priorité pour l’État. Aussi a-t-il rappelé le vaste programme de modernisation de la justice. Cette volonté à triple déclinaison repose sur la création de tribunaux, de prisons, mais aussi d’une école de formation. C’est ainsi que, pour lui, les Palais de justice de Thiès, Kaolack, ceux de Ziguinchor et Saint-Louis et la Cour d’appel de Tambacounda vont être inaugurés au plus tard en fin d’année.

Concernant les prisons et lieux de privation de liberté, le garde des sceaux a révélé l’absence de construction au Sénégal depuis 1960. La première prison du Sénégal était à Saint-Louis. Celle de Dakar construite en 1929 est prévue pour accueillir 600 détenus. Elle a battu les records avec 2.200 détenus, soit quatre fois plus de sa capacité normale. Tout revenant sur les neuf cas de décès naturels enregistrés dans les prisons, le ministre de Justice a annoncé la construction d’infrastructures pénitentiaires (prévues) à Sébikotane et à Diamniadio pour régler la question des sureffectifs.

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