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Ebola : la presse invitée à ne "pas semer la panique"
Publié le lundi 11 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Genève
© AFP par ALAIN GROSCLAUDE
Genève : la ministre de l`action sanitaire et sociale du Sénégal Awa Marie Coll Seck s`exprime lors d`un entretien en marge de l`Assemblée mondiale de la Santé
Photo : La ministre de l`action sanitaire et sociale du Sénégal Awa Marie Coll Seck s`exprime lors d`un entretien en marge de l`Assemblée mondiale de la Santé.


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Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a invité lundi à Dakar les professionnels des médias à donner "la bonne information" concernant la fièvre hémorragique Ebola, assurant que l’Etat en retour s’engage à faire dans la "transparence" à travers sa communication sur ce sujet.

"L’Etat a estimé important que la bonne information doit être donnée. Il ne sert à rien de créer une panique dans le pays en faisant passer de fausses informations pour faire croire que la maladie Ebola est présente au Sénégal", a déclaré Awa Marie Coll Seck.

"Continuons à prier le bon Dieu pour que nous n’ayons pas cette épidémie au Sénégal", a-t-elle dit au sortir d’une réunion interministérielle sur le virus Ebola. Cette rencontre a été présidée par le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, en présence de plusieurs ministres, dont Augustin Tine (Forces armées) et Abdoulaye Daouda Diallo (Intérieur).

Abdoulaye Diouf Sarr (Tourisme et Transports aériens) et Mbagnick Ndiaye (Communication) ont également participé à la réunion, sans compter le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

"Nous sommes en train de prendre des mesures de prévention et de mettre des stratégies, mails il faut que les médias nous aident aussi. Ces temps-ci, il y a des personnes qui n’ont pas dormi avec cette psychose", a indiqué Awa Marie Coll Seck.

"On ne peut pas confirmer s’il y en a qui sont morts à cause de cette panique ou pas parce que c’est toujours possible avec les personnes atteintes de cardiaques", a ajouté Mme Seck.

Dire qu’il existe des "cas cachés" de cette maladie au Sénégal relève de "la paranoïa", a fait valoir le ministre de la Santé et de l’Action sociale, avant d’appeler les professionnels des médiats à donner sur cette question "la bonne information".

L’Etat s’engage à faire dans "la transparence" dans la communication du gouvernement relativement à la question de la fièvre Ebola, a encore déclaré Awa Marie Coll Seck. Selon elle, les pouvoirs publics n’ont "aucun intérêt à cacher" des cas d’Ebola, s’il en existait au Sénégal.

’"Le jour où il y aura un cas officiel d’Ebola, nous le dirons. Il n’est pas pertinent de cacher des cas. C’est justement le fait de cacher les cas qui permet à l’épidémie de se propager sans que personne ne le sache. Nous allons communiquer dans la transparence et on vous dira toujours la vérité", a-t-elle assuré.

Mme Seck a invité les professionnels des médias à redoubler de vigilance et à "faire attention" aux conséquences pouvant découler de "fausses informations" sur cette maladie.

"Il ne faudrait pas qu’il y ait une panique pour rien. J’ai lu aujourd’hui dans un quotidien qu’il y a cinq cas d’Ebola au Sénégal. Au-delà même des populations, ces fausses informations peuvent avoir des répercussions graves sur le plan économique. Un investisseur qui entend cela peut ne plus venir au Sénégal", a-t-elle fait valoir.

’’Nous sommes dans une période de pèlerinage à Rome. Des décisions peuvent toujours tomber pour dire que les pèlerins Sénégalais sont interdits (de séjour)’’, a-t-elle par ailleurs fait observer.

"C’est le même risque avec le pèlerinage aux lieux saint de l’Islam dans quelques semaines. Les autorités de ces pays peuvent prendre des mesures d’interdiction en se fondant sur des rumeurs", a signalé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Vendredi dernier, l’Organisation mondiale de la santé annonçait qu’il fallait considérer l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola comme "une urgence de santé publique de portée mondiale".

L’épidémie d’Ebola, concentrée sur la Guinée la Sierra Leone et le Liberia, continue de se propager en Afrique de l’Ouest. Le dernier bilan de l’OMS fait état de 932 morts au total, dont deux à Lagos (Nigeria), la plus grande métropole d’Afrique subsaharienne.

Le virus Ebola, apparu sur le territoire guinéen en février dernier, se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ainsi que par animaux infectés. Il n’existe pas encore de traitement efficace, ni de vaccin contre cette maladie.



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