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La politique tente de ravir la vedette aux autres sujets
Publié le samedi 9 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Divers sujets relevant de politique font la Une de la plupart des quotidiens parvenus samedi à l'APS, reléguant sensiblement au second plan le procès Karim Wade, qui a résumé l'actualité ces derniers jours.

Le recours en annulation introduit par Mamadou racine Sy, contestant la victoire de la maire sortante de Podor Me Aïssata Tall Sall, est l'un des sujets les plus évoqués par certains quotidiens, dont Enquête. Selon ce journal, le magistrat Tayfour Diop de la Cour d’appel de Saint-Louis est "soupçonné de connivence avec Racine Sy" par le camp adverse.

"Pour les avocats de Me Aïssata Tall Sall, le président de la Cour d'appel de Saint-Louis roule ouvertement pour changer les votes du 29 juin afin de propulser l'homme d'affaires Racine Sy à la mairie de Podor", écrit Enquête.

M. Sy, chef de file de la coalition And Liguèy Podor lors des dernières locales du 29 juin dernier, avait porté recours en demandant l'annulation des résultats proclamés dans un des bureaux de vote de cette commune du nord du Sénégal, rappelle Libération, avant de signaler que ce contentieux tarde à être vidé par la justice.

Aussi, les avocats du camp proclamé victorieux ont-ils convoqué une conférence de presse, au cours de laquelle ils "ont vivement chargé Taïrou Diop (…)", disant soupçonner "une collusion douteuse entre le plaignant et le magistrat", rapporte le même journal.

Pour en rester à l'évocation des suites des dernières locales, le quotidien L'As annonce que l'ancien Premier ministre Aminata Touré, limogé suite à sa défaite à ces consultations électorales, compte prochainement "lancer un mouvement politique".

"Selon son entourage, (Aminata Touré) subit une forte pression de ses militants qui veulent qu'elle rompe définitivement les amarres avec l'APR", l'Alliance de la République, le parti présidentiel dont elle faisait partie des responsables les plus en vue, rapporte L'As.

Dans cette perspective, il a été convenu de lancer un mouvement national "bientôt à partir de Touba", pour éventuellement les nouvelles ambitions de Mme Touré, ajoute ce journal, selon lequel l'ancien Premier ministre "na toujours pas donné une suite favorable aux appels du président Macky (Sall) qu'il accuse de l'avoir trahie".

Un pouvant en cacher un autre, la réduction du mandant présidentiel de 7 à 5 ans par voie référendaire n'est pas en reste dans la livraison du jour des quotidiens. Si l'on en croit Direct Info, par exemple, l'ancien Premier ministre Idrissa Seck "n’en veut pas", de ce référendum, s'il n'intègre la totalité des réformes constitutionnelles et institutionnelles proposées par la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI).

M. Seck, présenté comme un des plus grands adversaires du président Macky Sall et de son régime, effectuait une visite à Touba pour présenter ses condoléances au khalife général des mourides suite au rappel à Dieu d’une de ses épouses.

Le président du parti Rewmi, qui vient d'être porté à la tête du conseil départemental de Thiès, a profité de ce déplacement pour renouveler ses attaques contre le président Macky Sall, signalent Le Populaire et Walfadjri.

"Si Macky Sall, pour le temps qui lui reste, ne devrait faire qu'une seule bonne chose, ça doit être celle-là. C'est-à-dire stabiliser notre Constitution, enlever tous les sujets de controverse, stabiliser nos institutions et les renforcer", a déclaré l'ancien maire de Thiès (ouest), cité par Le Populaire.

"Le président du parti Rewmi n'est pas totalement opposé à un référendum. Mais il ne veut pas qu'on s'arrête à la seule réduction du mandat de Macky Sall. Idrissa Seck estime qu'il faut plutôt un référendum sur les réformes des institutions", explique Walfadjri.

Pour le reste, le procès Karim Wade, du nom du fils et ancien ministre de l'ex-président Abdoulaye Wade, continuent de susciter l'intérêt des quotidiens, en dépit en dépit d'une pause décidée par les magistrats il y a de cela trois jours dans cette bataille judiciaire.

Le président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop, a décidé, mercredi, de suspendre l'audience du procès de Karim Wade et ses codétenus jusqu'au 18 août, pour livrer son délibéré sur l'exception d'incompétence soulevée par la défense.

Cette décision permettra aux différentes parties '' de souffler un peu'' et à la CREI de fouiller tous les dossiers qui lui ont été transmis, avant de rendre son verdict. Karim Wade, une des principales cibles de la traque des biens présumés mal acquis, doit justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.

La Tribune annonce ainsi que la CREI "maintient Bourgi à Dakar", en allusion à Ibrahim Abdoukhalil dit Bibo Bourgi, un des principaux complices présumés de Karim Wade, dont les avocats demandent l'évacuation à Dakar pour raison de santé.

Sud Quotidien revient sur même point, en interrogeant un juriste et enseignant à l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. "Humainement, moralement, juridiquement, sa vie vaut plus que le procès de Karim Wade", affirme Ousseynou Samba, l'expert interrogé par ce journal.

Pour le reste, Le Quotidien annonce que le Sénégal "met la blouse de combat" pour intensifier la sensibilisation et la prévention de la fièvre hémorragique Ebola. Le Soleil, loin de ce sujet, traite de l'ouverture de la nouvelle gare des Baux maraîchers, en affirmant que transporteurs et usagers de Pompiers et Petersen "approuvent" cette mesure.

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