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Le directeur de la DPEE explique la faiblesse de la croissance économique
Publié le vendredi 8 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


La
© Autre presse par DR
La croissance économique de l`Afrique subsaharienne devrait s’accélérer en 2014.


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Le chef de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), Pierre Ndiaye, a estimé jeudi à Dakar que "la difficulté de l’accès aux facteurs de production" et "le retard de la mise en œuvre de certaines réformes" faisaient partie des causes de la faible croissance de l’économie sénégalaise.

"L’économie sénégalaise reste caractérisée par une croissance faible et des déficits élevés", a d’abord signalé M. Ndiaye lors d’une session des "Points économiques" de la DPEE.

Pierre Ndiaye, directeur de ce service du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, dira ensuite que "la faiblesse de la croissance du PIB (produit intérieur brut) s’explique en partie par des niveaux insuffisants de productivité".

Il a aussi cité "la difficulté de l’accès aux facteurs de production et la vulnérabilité de l’agriculture face aux aléas climatiques" parmi les causes de la faible croissance économique du pays.

Le taux de croissance de l’économie sénégalaise est inférieur à 5% depuis plusieurs années, pour un objectif de 7% au moins.

En parlant des facteurs de production, Pierre Ndiaye a évoqué "les problèmes d’accès au foncier (la terre) et à des financements adaptés".

Ces obstacles à l’atteinte de l’objectif poursuivi en matière de croissance économique s’ajoutent à "la faible structuration de l’agriculture et de l’élevage", selon lui.

"La morosité de l’économie sénégalaise est également imputable au retard de la mise en œuvre de certaines réformes, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement des affaires en général", a analysé le directeur de la DPEE.

Les faibles performances économiques du pays résultent également, selon Pierre Ndiaye, de "l’insuffisance de la capacité d’impulsion de l’Etat et des problèmes d’efficacité dans la dépense publique".

Il estime par ailleurs qu’au Sénégal, "beaucoup d’efforts restent à faire en matière d’accès aux services sociaux de base, en particulier dans les domaines de la santé et de l’assainissement".

"L’incidence de pauvreté monétaire reste élevée en dépit des politiques entreprises durant la dernière décennie. Elle est passée de 55,2% en 2001-2002 à 46,7% en 2005-2006, soit une baisse de 8,5%", a-t-il expliqué.

La croissance économique moyenne du pays était de 4,7% en moyenne, entre 2001 et 2005, a rappelé Pierre Ndiaye.

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