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Sud Quotidien N° 6380 du 7/8/2014

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Procès de Karim Wade et co-prévenus: Les médias au coeur de l’évenement
Publié le vendredi 8 aout 2014   |  Sud Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Depuis le jeudi 31 juillet, jour de l’ouverture du procès de l’ancien Ministre d’Etat Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite, les médias nationaux ont déployés des moyens humains et matériels pour le bon déroulement de la couverture des informations relatives à ce procès. Un tour dans quelques rédactions de la capitale sénégalaise nous permet d’avoir une idée de la place que le procès occupe dans les médias.

Déjà 4 jours écoulés dans le procès de Karim Wade, jugé pour les délits d’enrichissement illicites. Les rédacteurs en chef des organes de presse visités hier, 6 aout 2014, sont revenus d’une manière générale sur le traitement de l’information relative au procès de Karim Wade. Les rédactions ont mis trois à quatre reporters pour rendre compte du déroulement du procès. Selon Daouda Mine, Rédacteur en chef du journal l’Observateur ce procès vient en son heure parce que, dit-il, depuis longtemps on parle de ce procès.

« Il ya eu plusieurs péripéties, de la mise en demeure à l’inculpation. Il était temps qu’on organise le procès et on passe à autre chose. On s’est rendu compte qu’en un moment donné il n’y avait que l’affaire Karim Wade. Il faut au moins que l’on boucle cela et on passe à autre chose parce que Karim Wade n’est pas le seul justifiable au Sénégal », a-t-il indiqué.
Concernant le traitement médiatique du procès, il pense que c’est une obligation pour les journalistes d’informer l’opinion sur tout ce qui se passe. « En tant que journaliste nous nous devons d’informer nos lecteurs parce qu’il y a certains qui ont la possibilité d’aller au tribunal, la salle ne peut pas contenir plus 1500 personnes, alors qu’au Sénégal nous sommes au nombre de 13 millions de personnes, donc il est normal qu’on essaye de donner les informations nécessaires à nos lecteurs »

Tout ce travail nécessite des moyens humains et matériels, notamment des reporters, des photographes, des caméramen avec tous les outils de travail pour une bonne collecte de l’information.

«Tous les jours, on n’a trois reporters sur place. Deux qui sont à l’intérieur de la salle pour assister aux débats d’audiences et un qui est à l’extérieur pour voir l’ambiance qui y règne pour avoir un bon maillage du traitement exhaustif de l’information relative au procès », laisse-t-il entendre. A l’image du journal Observateur, les autres organes de presse ont pratiquement adopté le même dispositif pour la couverture du procès de Wade fils.

C’est le cas de la radio Almadina Fm qui, selon son rédacteur en chef Ibrahima Etia, un traitement spécifique a été accordé au procès dès le premier jour. Pour lui le procès mérite un traitement particulier.

«Toute la journée du premier jour a été consacrée au procès parce que tout le monde l’attendait. Les auditeurs avaient besoin de savoir ce qui s’est passé vraiment à la salle 4 du tribunal. Des éditions spéciales consacrées au procès ont été organisées avec des témoignages des deux camps et des membres de la société civile et des juristes qui maitrisent plus que nous le droit », explique-t-il.

Et d’ajouter : « Depuis ce jour on a un peu allégé la couverture en suivant en temps réel l’évolution du procès avec une équipe de 3 journalistes qui est affectée au tribunal pour les besoins du procès. Maintenant s’il y a un fait particulier au tribunal on arrête le programme et on introduit le reporter »

Pour sa part, Harouna Dème Rédacteur en chef du journal le Populaire trouve que c’est un procès qui tient en halène tout un pays, parce que selon lui, c’est la première fois qu’on voit un ancien ministre, quelqu’un qui a occupé des hautes fonctions dans l’administration de ce pays, attrait à la barre pour justifier ses avoirs.

Pour la couverture du procès, il a fait savoir que le journal populaire a retenu de mettre une équipe de 4 reporters et un photographe pour assurer le suivi au quotidien de ce procès.

Poursuivant, il indique : « L’ouverture du procès c’est trois pages qui avaient été réservées à cette affaire. Par la suite, on s’astreint à essayer de faire tous les jours deux pages pleines consacrées à ce procès pour permettre à nos lecteurs de savoir ce qui passe et d’être au courant de tout ce qui passe au tribunal ».
s le troisième pôle appelé «Pôle de développement», de son projet de ville décliné en cinq pôles et qui couvre les infrastructures en général.

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