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Les coups des protagonistes du procès Karim Wade en exergue
Publié le jeudi 7 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS semblent s’émouvoir des déballages et attaques personnelles ayant caractérisé l’audience de la veille du procès pour enrichissement illicite présumé de Karim Wade, un sujet qui résume l’actualité.

"Place au déballage", affiche le quotidien Walfadjri, en signalant, par exemple, que le procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Alioune Ndao, "tacle un avocat de la défense" en déclarant que sa constitution "lui a permis de payer ses dettes".

De même, son substitut Félix Antoine Diome "liste les +insuffisances+ de Souleymane Ndéné Ndiaye", l'ancien Premier ministre coopté dans le pool d'avocats de Karim Wade, pendant que "Doudou Ndoye en prend pour son grade".

"Au quatrième jour du procès de Karim Wade, une vive tension a opposé le procureur spécial (de la CREI) à la défense. Pendant plus d’une heure, il a été question d’échanges houleux plutôt que de bataille judiciaire au sujet de la compétence de la CREI à connaître de l’affaire Karim Wade", résume ce journal.

Il parle d’une journée "riche en déballages, attaques, réplique, incidents, règlements de compte…", toutes choses que de nombreux autres quotidiens confirment, dont le journal Le Quotidien.

"Le procureur spécial Alioune Ndao a fait dans le déballage contre l’avocat Me Seydou Diagne, précise-t-il. Il a soutenu que ce dernier est mal placé pour lui +donner des leçons de morale+, car il a fait l’objet de plaintes sans compter ses dettes".

"Un procès comme à la borne fontaine", déplore La Tribune. "En lieu et place des débats contradictoires, les avocats de Karim Wade et ceux de la partie civile se sont plutôt donnés en spectacle hier dans la salle d’audience du palais de justice" de Dakar abritant le procès de Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade.

"On a frôlé l’affrontement", renseigne L’As. "Me Seydou Diagne et le parquet spécial ne se sont pas privés de se donner des coups. L’ex-Bâtonnier Me Yérim Thiam qui s’en est pris à Karim Wade et à son père en a eu également pour son grande. Une pause est alors observée pour un peu plus d’une semaine", rapporte le journal.

"Cour de caniveaux", signale de son côté le quotidien L’Observateur, indiquant que "la CREI n’a pas eu droit à un débat juridique élevé" lors de l’audience de mercredi du procès de Karim Wade, appelé à justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA, dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis.

"C’est plutôt à un débat de bas niveau, (…) pour la plupart (des insultes et attaques personnelles) qu’elle a eu droit", ce qui a amené la Cour à clore les débats et à renvoyer le procès au 18 août prochain, poursuit ce journal.

Sud Quotidien note lui aussi qu’à l’occasion de cette audience, "les robes noires se sont livrées à une véritable bataille de +mots déplacés+. Le procureur spécial et son substitut, par moment, n’ont pas été à l’écart de cette confrontation verbale digne d’accusations".

"La Cour souillée", constate à son tour le quotidien Direct Info, ajoutant que les avocats "ont produit hier (mercredi) un spectacle désolant, ponctué par des insanités".

"Des attaques personnes que rien ne justifie pratiquement. Et ce n’est pas pour rien que le Bâtonnier de l’Ordre des avocats est revenu pour demander plus de calme et de courtoisie", écrit Enquête.

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