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Le Quotidien N° 3454 du 6/8/2014

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Procès de Karim Wade : Bibo, la clef
Publié le jeudi 7 aout 2014   |  Le Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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D’après le juge Henri Grégoire Diop, des aménagements particuliers seront accordés à Aboukhalil Bourgi dit Bibo, pour lui permettre de se faire soigner en France. Ce, à condition qu’il soit entendu d’abord sur procès-verbal. Pour leur permettre d’aller directement au fond, le juge de la Crei a demandé à la défense de soulever leurs exceptions en intégralité, et non une par une.
Le dossier de Karim Wade est toujours au point mort. Après trois jours de procès, les avocats de la défense et ceux de la partie civile sont encore à l’étape des batailles de procédure, les exceptions à n’en plus finir. Après les exceptions d’incompétence, soulevées par la défense, c’était autour hier, des avocats de la partie civile d’apporter leur réplique. Et le procès se poursuit, sans que Karim Meïssa Wade et Cie ne s’expliquent sur les faits d’enrichissement illicite et complicité, qui leur sont reprochés.
Le président de la Crei, Henri Grégoire Diop, ne veut point que les choses restent en l’état. De l’avis du juge, cela prendra tellement de temps. Pour aller plus vite, le Président Diop a demandé à la défense de formuler l’ensemble de ses exceptions in limine litis, avant les débats de fond. Une manière pour le juge Henri Grégoire Diop de faire comprendre à la défense que «par A ou B», la cour devra ouvrir les débats de fond. Insinuant que la cour n’est pas tenue de délibérer sur les incidents de procédure, elle peut les joindre au fond.
Sur le cas Bourgi, le magistrat Henri Grégoire Diop a fait part que des aménagements particuliers lui seront accordés, pour lui permettre de se faire soigner en France. «C’est seulement pour des raisons humanitaires et médicales», précise le juge. Mais, Bibo Bourgi va encore se présenter devant la cour, indique le président de la juridiction spéciale. La Crei est prête à signer le bon de sortie de Ibrahim Aboukhalil Bourgi dit Bibo à condition qu’il soit entendu d’abord sur procès-verbal. Le président de la cour est d’avis qu’«il n’est pas question de le (Bourgi) laisser partir sans l’avoir entendu». Bien qu’il ait déjà été entendu et confronté à ses co-prévenus, à l’enquête préliminaire. A en croire le juge, les résultats de l’expertise médicale n’ont pas, jusque-là, encore été déposés sur sa table.
Aboukhalil Bourgi dit Bibo est présenté dans le dossier comme le principal complice présumé de Wade-fils. Le Franco-sénégalais est prévenu d’avoir «aidé ou assisté Karim Meïssa Wade dans la préparation, la facilitation ou la consommation» des faits d’enrichissement illicite qui lui sont reprochés. Dispensé de comparaître pour deux jours (hier et avant-hier), il souffre d’insuffisance rénale et de problème cardio-vasculaire.
Interné à l’hôpital général de Grand-Yoff puis à la clinique du Cap, le présumé complice du fils de l’ancien président de la Républi­que a contracté une bactérie, au cours de son intervention chirurgicale. Ce qui a aggravé son état de santé dont ses avocats estiment qu’il nécessite une évacuation en France. Dans un dossier médical composé entre autres de certificat d’hospitalisation, il est fait état des différentes pathologies dont souffre le prévenu qui avait comparu, jeudi dernier, sur chaise roulante et sous perfusion, accompagné de trois spécialistes de la santé.

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