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Le retard de l’hivernage s’explique par le phénomène ‘’El Niño’’ (spécialiste)
Publié le mercredi 6 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Aida Diongue, directrice de l’exploitation de la météorologie de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (ANACIM), a expliqué le déficit pluviométrique au Sénégal par le phénomène ‘’ El Niño’’ à l'origine d'une température anormalement élevée du niveau de la mer dans la partie est de l’océan Pacifique.

‘’Le retard de l’hivernage s’explique par trois phénomènes, d’abord un retard dans l’établissement des configurations qui permettent d’avoir une bonne entrée d’humidité dans la région du Sahel. A cela s’ajoute le phénomène +El nino+ qui est un réchauffement des températures de surface de la mer sur la côte est du Pacifique’’, a-t-elle dit.

Aïda Diongue s’exprimait, mardi à Dakar, en marge d’une visite du ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, dans les structures de l’aviation civile.


Selon elle, le phénomène El Nino a des répercussions à l’échelle mondiale et a comme impact la baisse de la pluviométrie dans le Sahel. ‘’Nous avons toujours les impacts des perturbations qui viennent de l’Europe, alors qu'à cette époque de l’année, ces perturbations devaient être reléguées plus au Nord pour laisser place à la mousson’’

‘’Donc la combinaison de ces trois facteurs fait que nous avons un retard dans l’installation de la pluviométrie, mais les dernières analyses montrent que les configurations qui permettent une bonne entrée de l’humidité et le développement des nuages commencent à se mettre en place’’, a expliqué la météorologue.

Pour elle, ‘’il y a de l’espoir à partir de la deuxième décade du mois d’août, d’avoir un hivernage bien installé. Par contre, le retard que nous avons accusé, nous ne pouvons pas le rattraper’’.

''L’année 2014 est spéciale, a-t-elle ajouté, car elle cumule retard, recul de la pluviométrie et rareté par rapport aux années précédentes’’. Mme Diongue a en outre souligné les énormes conséquences sur l’agriculture, l’élevage, les ressources en eau et bien d’autres secteurs.

Elle a rappelé qu’un groupe de travail pluridisciplinaire a été mis en place et coordonné par l’ANACIM. Il concerne la météo, les services de l’agriculture et de l’environnement et se réunit tous les dix jours pour faire l’analyse de la situation pluviométrique, les prévisions et les répercussions sur ces domaines.

Elle a également indiqué que ''la fin de l’hivernage dans la partie nord du Sénégal arrive en moyenne la fin du mois de septembre. Pour le centre, c’est la première semaine d’octobre.

''C’est seulement le sud qui peut espérer avoir l’hivernage jusqu’à la fin du mois d’octobre, même si ces données sont variable d’années en années'', a-t-elle rappelé.

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