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Sud Quotidien N° 6377 du 4/8/2014

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Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien Premier ministre et avocat de Karim Wade: "Le juge n’a pas le pouvoir de nous récuser"
Publié le mardi 5 aout 2014   |  Sud Quotidien


Abdoulaye
© Agence de Presse Africaine par EAG
Abdoulaye Wade visite la Grande mosquée mouride en construction à Dakar
Me Abdoulaye Wade s`est rendu, ce dimanche 5 mai, à la grande mosquée en construction sur son initiative sur le site de l`ex terrain foyer. Photo: Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien premier ministre du Sénégal


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L’exception de nullité soulevée par Me El Hadji Diouf pour récuser certains avocats de Karim Wade n’aura aucun effet. Ou du moins, c’est la conviction de Me Souleymane Ndéné Ndiaye qui se veut formel sur l’incompétence de la cour. Et pour cause, soutient l’ancien Premier ministre : «le juge n’a même pas le pouvoir de nous récuser».

«Ce qui est certain, c’est que le juge n’a même pas le pouvoir de nous récuser. Il ne peut pas». Cette affirmation sans équivoque est de Me Souleymane Ndéné Ndiaye, un des avocats de Karim Wade.

Se fondant sur l’article 11, rappelle-t-on, Me El Hadji Diouf avait renié à Madické Niang, El Hadji Amadou Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye respectivement anciens ministres des affaires étrangères, de la justice et Premier ministre, le droit de plaider pour le compte de Karim Wade contre l’Etat du Sénégal qui s’est constitué partie civile, lors du procès sur l’enrichissement illicite, ouvert jeudi dernier.

En effet, l’article 11 de l’ordre des avocats stipule que «les avocats, anciens fonctionnaires ou agents quelconques de l’Etat ou d’une collectivité publique ou territoriale décentralisée, ne peuvent accomplir contre ou pour l’Etat, les administrations relevant de l’Etat et les collectivités publiques ou territoriales décentralisées aucun acte de la profession pendant un délai de trois ans à dater de la cessation légale et effective de leurs fonctions.»

Mais selon Me Souleymane Ndéné Ndiaye «un avocat qui a le statut d’agent de l’Etat, encore faudrait-il qu’il l’ait ?- ; Et qui prend le risque de plaider contre l’Etat, n’encourage qu’une seule sanction professionnelle».

«Mais aucun juge n’a le pouvoir de venir lui dire : “vous n’avez pas le droit de vous constituer“», s’est-il empressé d’ajouter

Mieux, poursuit Me Ndiaye : «l’article 11 parle des agents de l’Etat. Nous ne le sommes pas. Quand un avocat écrit au Bâtonnier, ce dernier a le droit de répercuter cette lettre à l’avocat destinataire. Le Bâtonnier, Amadou Ba n’a fait que transmettre à Me Amadou Sall la lettre qu’il a reçue d’un autre avocat (Me El Hadji Diouf, Ndlr).

«Une seule décision: incompétence»
«En tout état de cause, tranche le dernier Premier ministre du président Abdoulaye Wade, la cour ne peut rendre une autre décision que celle d’incompétence. Pour le reste, chacun donne juste son opinion».

«Mais, l’affaire n’aurait même pas dû être mise en délibéré. Le juge aurait juste dû dire qu’il est incompétent. L’incompétence est la seule décision qui vaille. Parce que la cour n’a pas une telle vocation». martèle-t-il

«Malheureusement les décisions de la CREI ne sont pas susceptibles de recours. C’est déjà un problème. C’est dénuer de sens», regrette Me Souleymane Ndéné Ndiaye

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