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L’avenir de l’humanité est dans les fonds marins (officiel)
Publié le mardi 5 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Mamadou Goudiaby, conseiller technique n°1 du ministre sénégalais de la Pêche et de l’Economie maritime, a affirmé lundi que les fonds marins représentent l'avenir de l'humanité en raison de l’importance des richesses constituées par la biodiversité génétique et taxonomique des ressources biologiques.

Cela s’explique aussi, selon lui, par l’importance de ses ressources énergétiques comme le pétrole, le gaz, etc., et minières comme les nodules ou les sulfures polymétalliques, les encroûtements cobaltifères de ferromanganèse, de sable titanifère, etc.

M. Goudiaby s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest) lors de la cérémonie d’ouverture officielle du séminaire d’adoption définitive du dossier de soumission relatif à l’extension du plateau continental du Sénégal au-delà des 200 milles marins.

Cette rencontre, qui prend vendredi, est organisée à l’initiative du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime, à travers sa direction de la gestion et de l’exploitation des fonds marins.

‘’Les fonds marins, a-t-il souligné, constituent l’une des plus grandes réserves mondiales de richesses qui pourraient servir, demain, de tremplin pour le développement des Etats qui ont le privilège d’en disposer.’’

Il a souligné que ‘’l’aboutissement de l’extension du plateau continental participera à l’identification de projets qui prendront en compte les objectifs poursuivis par le Plan Sénégal émergent (PSE) et contribuera à l’atteinte des résultats escomptés’’.

En effet, la mise en œuvre de l’article 76 de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer offre à tout Etat côtier, qui le souhaite, l’opportunité de réclamer une souveraineté territoriale au-delà des 200 milles marins, a rappelé Mme Fatimata Kâne Dème, directrice par intérim de la gestion et de l’exploitation des fonds marins.

De nombreux Etats côtiers ont engagé le processus visant à élaborer et à soumettre à la Commission des limites du plateau continental des Nations unies, une requête dans ce sens. C’est dans ce cadre que le Sénégal a initié le projet d’extension de son plateau continental au-delà des 200 milles marins.

‘’Mais, compte tenu des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce projet, le délai de dépôt, initialement fixé en 2009, n’a pu être respecté par le Sénégal qui, après avoir déposé un document d’informations préliminaires, a bénéficié d’une prolongation de six ans pour soumettre sa requête finale’’, a expliqué Mme Dème.

D’après elle, les Etats qui le souhaitent peuvent se faire aider dans le processus d’élaboration du processus final.

C’est dans ce cadre que sept Etats côtiers de l’Afrique de l’Ouest, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone, ont bénéficié de l’appui du Royaume de Norvège.

Cet appui technique et financier a permis d’acquérir de nouvelles données sismiques et de bénéficier d’une série de formation de deux experts désignés par chacun de ces Etats.

‘’Le Sénégal s’est lancé dans ce processus en 2003, lorsque le ministre en charge des Mines et de l’Energie d’alors, l’actuel président de la République, Son Excellence Macky Sall, a mis en place une cellule chargée d’étudier les possibilités d’étendre le plateau continental au-delà des 200 milles marins’’, a rappelé Mamadou Goudiaby.

Selon lui, ‘’un nouveau jalon a été posé en 2004, avec la création de la Commission nationale chargée de faire des propositions en matière de délimitation du plateau continental à travers le décret n°2004-1042 du 27 juillet 2004’’.

Il a rappelé que le programme d’extension du plateau continental du Sénégal, à l’instar des autres pays d’Afrique de l’Ouest, a réellement pris son envol à partir de septembre 2010.

Le déclic a été la signature d’un accord-cadre de coopération entre les gouvernement des Etats côtiers membres sur la fixation des limites extérieures du plateau continental au-delà des 200 milles marins et d’un accord de coopération entre ces Etats et le Royaume de Norvège, en vue de l’appui que ce Royaume entend leur fournir aux fins de la fixation des limites extérieures dudit plateau.

‘’Cette convention, qui compte 166 Etats membres, est l’une des plus grandes réussites de la communauté internationale [...]’’, a déclaré le conseiller technique n°1 du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime.


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