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Le service forestier de Tambacounda veut produire 600.000 plants cette année
Publié le lundi 4 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© Autre presse par DR
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L’Inspection régionale des Eaux et forêts de Tambacounda (est) veut porter sa production de plants de 400.000 en 2013 à 600.000 cette année, a annoncé dimanche son chef, le colonel Alassane Ndiour.

Pour 2014, "les objectifs de production tournent autour de 600.000 plants, toutes espèces confondues, dans les pépinières en régie, villageoises, privées ou scolaires", a indiqué le colonel Ndiour, lors de la cérémonie officielle de la Journée régionale de l’arbre, à Koussanar (45 km à l’ouest de Tambacounda).

Exploitants forestiers, groupements de femmes et autorités administratives locales ont participé à la cérémonie.

Le programme de reboisement de cette année porte sur 390 hectares (ha) en plantation massive, 420 kilomètres en plantation linéaire, 130 ha en plantation d’enrichissement et 350 ha en plantation de défens, a-t-il détaillé, se montrant optimiste quant à la possibilité de réaliser ces "prévisions ambitieuses".

Selon l’inspecteur régional des Eaux et forêts, le service forestier de Tambacounda a assuré en 2013, avec l'aide des populations, des collectivités locales et des partenaires, une production de 429.104 plants répartis dans 66 pépinières en régie, villageoises, scolaires, privées ou communautaires.

En ce qui concerne la plantation massive, quelque 226,41 ha ont été plantés la même année, 245 kilomètres de plantation linéaire, 426,8 ha de plantation conservatoire, 87,19 ha de plantation d’ombrage, dont 19 ha destinés aux espaces publics. Quelque 144.674 plants étaient à distribuer à des privés, selon le colonel Ndiour.

Sur les plants produits, un taux de survie de l’ordre de "60 à 70%" a été enregistré, a-t-il signalé en marge de la cérémonie.

Alassane Ndiour a expliqué que ces actions s’inscrivent dans la démarche du service forestier régional visant à "renverser la tendance", dans la région. Cette dernière, après avoir été confrontée à la sécheresse à la fin des années 1980, doit faire face à d’autres défis tels que les feux de brousse, les défrichements, la transhumance, l’exploitation clandestine de bois, etc., selon lui.

Abordant le thème de l’édition 2014 de la Journée nationale de l’arbre - Foresterie et aménagement du territoire -, le colonel Ndiour souligne que "l’urbanisation galopante doit prendre en compte l’arbre ou la forêt".

C’est déjà le cas dans la région de Tambacounda où "une approche intégrée" est en vigueur, en tenant compte du bâti, des routes et des habitations, afin de réglementer l’exploitation des forêts, selon lui.

Lors de la cérémonie, des arbres ont été plantés dans le périmètre du groupement féminin Bamtaare, à Koussanar, qui compte 125 membres. Ce périmètre a été choisi en récompense des résultats que les femmes ont obtenus, a expliqué Alassane Ndiour.

Il a évoqué les "avantages" de l’"arbre parrain" choisi cette année, le caïlcédrat ou khaya senegalensis. En plus d’être "souvent utilisé comme arbre à ombrage dans les vieilles rues coloniales des villes africaines", il sert de bois d’œuvre et est utilisé pour ses vertus thérapeutiques, a-t-il signalé.

Maguette Diouck, un adjoint du gouverneur de la région, estime que la Journée de l’arbre est un "moment fort d’information et de sensibilisation sur l’impérieuse nécessité de planter des arbres et de les entretenir, pour contribuer à la sécurité alimentaire et au développement durable".

Il a invité les participants à "produire des arbres en grande quantité et de bonne qualité, et à promouvoir l’éducation environnementale, à l’école comme dans la famille".

M. Diouck pense que cette approche est "l’une des réponses les plus appropriées à la question cruciale de la dégradation continue de nos différents écosystèmes".

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