Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA mettent toujours en exergue le procès de Karim Wade ouvert le 31 juillet 2014 à Dakar, insistant ainsi sur le point de presse tenu hier par les avocats de l’Etat sénégalais qui rejettent l’idée selon laquelle ce procès est politique.
«Ce n'est pas un procès politique», disent les avocats de l'Etat à la Une du quotidien national Le Soleil. Le journal informe également que la partie civile veut la comparution du médecin qui a fait le certificat médical de Bibo Bourgi présenté à la Cour le jour de l'ouverture du procès.
A la Une du Quotidien, les avocats de l'Etat insistent : «Ce procès n'est pas politique». «Karim est coupable», renchérit Me Yérim Thiam, l'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats du Sénégal et membre de la partie civile.
«Nous avons suffisamment de preuves…Nous sommes là pour démontrer la culpabilité de Karim Wade. Il est coupable», défend la partie civile dans Le Populaire.
Dans ce journal, Me Thiam lance aux Sénégalais : «Karim, Bibo Bourgi et Cie ont pris votre argent pour s'enrichir».
A la Une de La Tribune, les avocats de l'Etat préviennent et avertissent quant à une éventuelle autorisation de sortie du territoire de Bourgi pour des soins médicaux. «Bibo, disent-ils, cherche à s'enfuir comme son frère».
Sur la constitution d'avocat d'anciens ministres et Premier ministre pour Karim Wade, ayant entraîné le renvoi du procès à lundi, Sud Quotidien donne la parole au juriste El Hadj Djibril Barry qui précise que ces derniers ne peuvent pas plaider contre l'Etat.
Suite au premier renvoi du procès, L'Observateur s'intéresse à «ces clés qui le verrouillent» et estime que l'audience la durer.
Le journal EnQuête se focalise sur ces auditions à la section de recherches dans l'affaire Karim Wade et fait état d' «accablants témoignages».
