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La planification familiale doit accompagner le développement (présidente Réseau Siggil Jiggen)
Publié le samedi 2 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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La présidente du Réseau Siggil Jiggen, Safiétou Diop, a invité vendredi à Dakar, autorités et acteurs du développement à mettre l'accent sur le repositionnement de la planification familiale qui doit accompagner la programmation des autres domaines de développement pour aspirer à une émergence harmonisée.

"Pour que nous puissions maîtriser notre développement et émerger dans un sens harmonisé, il faut que nécessairement les autorités mettent l'accent sur la PF parallèlement à la planification des autres domaines de développement. C'est pourquoi il y a du travail à faire et tous les acteurs doivent venir travailler dans ce sens", a-t-elle soutenu.

Safiétou Diop intervenait lors d'un atelier consacrant la clôture du projet "Bâtir un fort soutien à la PF au Sénégal", mis en œuvre pendant 3 ans (mars 2011-mars 2014) par le Réseau Siggil Jiggen, en partenariat avec le Centre régional de formation et de recherche en Santé de la reproduction.

Pour la présidente dudit Réseau, "le défi de nos pays sous-développés, c'est en fait la maîtrise de la démographie". Selon Safiétou Diop, "si nous voulons avoir un pays émergent, nous devrons maîtriser systématiquement les paramètres démographiques, parce qu'on ne peut pas planifier l'éducation, la santé, les infrastructures".

"Nous demandons à ce que tous les acteurs, tous les militants du développement particulièrement l'Etat puisse prendre conscience de la nécessité de mettre l'accent sur le repositionnement de la PF pour réussir l'émergence", a-t-elle relevé.

Le projet a été démarré sur la base d'un constat fait dans les 6 villes du Sénégal (Dakar, Pikine, Mbao, Guédiawaye, Mbour et Kaolack) qui ont été choisies en raison d'un "besoin très fort d'accès aux services de planification familiale et de mobilisation de ressources".

"Ce n'est pas que l'Etat du Sénégal n'a pas voulu mettre les moyens, mais puisque nous sommes dans une situation où tout est prioritaire et dans le budget de la santé, il n'y a que 13% qui revient à la planification familiale et cela ne peut pas couvrir tous les besoins de PF particulièrement dans ces villes peuplées", a-t-elle souligné.

Pour le chef de la Division de la planification familiale, le docteur Chimère Diaw, la PF est "incontournable dans toute stratégie de lutte contre la mortalité maternelle et infantile et donc dans le bien-être et le développement des communautés".

Aussi a-t-il salué les efforts déployés par le projet pour développer et tester des outils et approches pour relever le taux de prévalence contraceptive et élever en même temps la prise de conscience des populations sur l'importance de la PF.

Le Réseau Siggil Jiggen et le CEFOREP ont travaillé avec les municipalités des villes ciblées, particulièrement avec les maires, leaders d'opinion et les leaders religieux, dans le plaidoyer devant amener les populations à comprendre l'importance de la PF.

Les maires ont pris des engagements pour renforcer les ressources destinées à la planification familiale et deux d'entre eux ont exécuté de manière systématique ces engagements pour donner effectivement de l'argent au centre de santé, afin qu'on le mette dans les produits pour la PF.

Avec le renouvellement des instances municipales issues des dernières élections locales, le Réseau et le CEFOREP vont continuer le travail en allant vers les nouvelles autorités pour leur rappeler les engagements par rapport aux besoins des populations dans le domaine de la santé de la reproduction.

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