Un incendie d’une rare violence s’est déclaré dans le domicile d’un marabout Mbacké-Mbacké. Le bilan est très lourd : trois de ses enfants ont péri et une de ses épouses s’en est sortie avec des brûlures légères. A cela, il faut ajouter des dégâts matériels importants.
La famille de Serigne Fallou Mbacké ibn Serigne Modou Bousso Dieng, premier khalife de Serigne Mouhamadou Falilou Mbacké, a eu un lendemain de Korité endeuillé. Cette famille, résidant au quartier khaïra de Touba, s’est en effet réveillée le matin du 30 juillet dans la tristesse et la consternation. Un incendie d’une rare violence est venu perturber leur sommeil. Le feu s’est déclaré vers 5 h 30 mn, prenant au piège les habitants de la maison.
Outre l’important dégât matériel, des sources proches de la famille renseignent que trois enfants, dont deux garçons de douze et quinze ans et une fille d’un an, ont péri dans les flammes. Les trois défunts sont tous fils du religieux. Le plus âgé des enfants qui ont péri dans le sinistre était en internat dans un Daara à Touba. Il était revenu au domicile familial pour fêter la Korité avec ses parents.
A en croire les sapeurs-pompiers venus circonscrire l’incendie, le feu s’est d’abord déclaré dans le salon avant d’atteindre la chambre où dormaient une des épouses et ses quatre enfants. Cette dernière, d’ailleurs plus chanceuse que ses enfants, s’en est sortie avec des brûlures légères. Elle a été admise en observation à l’Hôpital Ndamatou de Touba. Il faut cependant signaler qu’un des enfants qui dormait avec leur mère dans la chambre a pu s’échapper par la fenêtre. Ce qui, selon un proche de la famille du marabout sinistré, lui a sauvé la vie.
Outre ce bilan humain très lourd, le feu a tout calciné sur son passage. Ainsi, sur le plan matériel, les dégâts ne sont pas négligeables. Selon les témoins, rien n’a pu être sauvé des chambres gagnées par les flammes. Les meubles, les matelas et les lits ont tous été emportés par les flammes. Les causes de ce drame restent cependant indéterminées. Même si des témoignages recueillis sur place évoquent la probabilité d’un court-circuit. A les en croire, il n’y avait ni lampe-tempête, ni encensoir, encore moins des bougies allumées dans la maison. La police a en effet ouvert une enquête pour déterminer les véritables causes de cette catastrophe.
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