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Sénégal: un dossier de "près de 40.000 pages" pour le procès de Karim Wade (ministre)
Publié le jeudi 31 juillet 2014   |  AFP


Karim
© AFP par DR
Karim Wade, fils de l`ancien président sénégalais Abdoulaye Wade


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Dakar, 30 juil 2014 (AFP) - Le dossier des accusations d’enrichissement illicite à l’encontre de Karim Wade, fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, comprend "près de 40.000 pages", a indiqué le ministre sénégalais de la Justice à Dakar mercredi soir, à la veille de l’ouverture de son procès.
"C’est un dossier volumineux de près de 40.000 pages. (...) Il y a eu une procédure de dématérialisation" des documents, qui ont été "mis sur clé USB. A cet instant où je vous parle, (...) tous les avocats disposent de ce dossier par ce mécanisme", a déclaré le ministre Sidiki Kaba à l’antenne de la télévision publique sénégalaise RTS.
Karim Wade est en détention préventive depuis avril 2013. Il est accusé d’avoir illégalement acquis 178 millions d’euros par le biais de montages financiers complexes du temps où il était conseiller puis ministre de son père, qui a dirigé le Sénégal pendant douze ans (2000-20012)
Selon l’accusation, cette somme se trouverait aujourd’hui dans des paradis fiscaux, dont Monaco et Singapour. Mais d’après les avocats de Karim Wade, près de la moitié de cet argent correspond à un compte à Singapour dont il est d’ores et déjà prouvé qu’il n’appartient pas à leur client.
Selon la défense, son patrimoine est d’environ deux millions d’euros, somme gagnée pour l’essentiel quand il était trader en Europe avant de devenir conseiller, puis ministre de son père.
Dans sa déclaration mercredi soir, le ministre de la Justice a assuré que toutes les dispositions avaient été prises pour permettre "la tenue d’un procès juste et équitable" mais aussi "public".
"Tout le monde peut suivre le procès, c’est un procès public. Et l’État entend le garantir" notamment en permettant "à tous d’accéder librement à la salle d’audience", a affirmé Sidiki Kaba.
"La sécurité de tous sera assurée - aussi bien les personnes qui viennent que les avocats de la défense, les avocats de l’État, les magistrats, les témoins, les accusés, tous - parce que cela fait partie de l’environnement sécurisé d’un procès. (...) Nous avons pris des dispositions relativement à cela", a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs exhorté à l’apaisement: "Nous souhaiterions que ce procès se passe dans le calme, dans la sérénité nécessaire à la bonne tenue d’un procès juste et équitable", il faut "que la justice ne soit pas sous pression" tant dans l’enceinte du tribunal qu’au dehors. Quant aux magistrats, "il faut les laisser faire leur travail".
Sidiki Kaba a en outre réfuté les accusations des partisans de Karim Wade qui estiment qu’il est victime d’un "acharnement" du pouvoir de l’actuel président Macky Sall à travers cette procédure judiciaire.
"En aucune façon, il ne s’agit d’acharnement", a soutenu Sidiki Kaba. Les juges "n’obéissent qu’à l’autorité de la loi", "ils ne sont soumis à aucune forme de pression" et "ils sont indépendants".
"Tous ceux qui vont, demain (jeudi), être devant le tribunal - les avocats de Karim Wade, les avocats de l’État, le procureur spécial -, tous les acteurs qui seront impliqués auront la latitude de débattre de leurs points de vue. Et à la suite d’un débat contradictoire, le juge prendra sa décision", a-t-il dit.
Abdoulaye Wade a quitté le pouvoir en mars 2012 à la suite de la défaite, au second tour de la présidentielle, face à Macky Sall, qui fut un de ses Premiers ministres.
cs/abl



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