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Enquête Plus N° 937 du 28/7/2014

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Pêche maritime: Le Prao, un pari sur la durabilité
Publié le mercredi 30 juillet 2014   |  Enquête Plus


Les
© Autre presse par DR
Les pêcheurs débarquent le poisson


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Incluant plusieurs pays, le Projet régional des pêches en Afrique de l’ouest (Prao) est piloté au niveau du Sénégal par la direction des pêches maritimes. Louga, une des sept régions de pêche maritime du Sénégal, a été mis à contribution dans la décentralisation des activités, avec un plan d’actions à dérouler dans les trois prochains mois.

Les textes régissant l’exploitation maritime (loi 98-32 portant code de la pêche maritime et arrêtés instaurant le permis de pêche et le gel de l’immatriculation) ne sont pas appliqués sur le terrain. Et c’est la Banque mondiale qui vole au secours pour aider à mieux veiller au respect de la réglementation, pour une gestion durable des pêches. Après le Crd tenu à Louga, des rencontres sont prévues au niveau des sites de Lompoul et Potou, avec les acteurs et les professionnels de la pêche, pour faire respecter la réglementation. «Il s’agit particulièrement des Conseils locaux de pêche artisanale, qui sont des organes de gouvernance de pêche locale», a fait comprendre Ibrahima Diouf, le chef du Service régional des Pêches et de la Surveillance.

L’arrêté instituant les permis de pêche a été pris en 2006. Si un respect a pu être observé les deux premières années, le rythme dans l’acquisition des permis s’est ralenti par la suite. ‘’La mer est un patrimoine national. Et pour avoir accès aux ressources halieutiques, il faut être détenteur d’un permis de pêche’’, explique Ibrahima Diouf. Il a aussi fait état des redevances accordées par l’Etat. «Il s’agit d’une ristourne de 60 % pour le fonctionnement de ces organisations. Mais, depuis 2008 pratiquement, les pêcheurs accèdent aux ressources sans avoir le permis», regrette-t-il.

Aussi, pour mieux contrôler l’effort de pêche, il est exigé que toutes les pirogues soient marquées. Quant au gel, il s’explique « par le contrôle de l’effort trop important qui fait que certaines espèces sont en état de surexploitation. Il faut parvenir à maîtriser le nombre d’embarcations qui entrent en mer. Ce n’est pas un gel définitif», fait remarquer Ibrahima Diouf.

Le non-respect des dispositions du code de la pêche peut entraîner des amendes allant jusqu’à 50 000 francs pour la pêche artisanale.

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