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L’Etat invité à sévir pour réguler les fêtes musulmanes
Publié le mardi 29 juillet 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Le Sénégal célèbre la Korité dans la division
Le Sénégal célèbre la Korité dans la division Photo: Prière


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L'Etat doit imposer son autorité pour éviter les divisions notées lors des célébrations des fêtes musulmanes, a soutenu, lundi à Dakar, Ousmane Galadio Kâ, imam de la mosquée de l'unité 26 des Parcelles assainies.

"L'Etat a abandonné ses prérogatives. L'Etat instaure la loi, c'est à lui de sévir. Il doit arrêter de fuir ses responsabilités en disant que c'est du domaine de la religion", a-t-il dit.

L'imam Kâ s'entretenait avec des journalistes, peu après avoir dirigé la prière de l'Aïd-el-fitr ou korité au parking du stade Léopold Sédar Senghor.

Une partie de la communauté musulmane sénégalaise, dont la famille omarienne, a célébré lundi l’Aïd-el-fitr, la fête commémorant la fin du jeûne musulman, la grande majorité des musulmans ayant retenu de la célébrer mardi.

La Commission nationale d’observation du croissant lunaire (CNOCL), l’organe officiel en charge de déterminer les dates des fêtes religieuses musulmanes, doit se réunir lundi soir à Dakar pour prononcer la fin du jeûne musulman.

La Coordination des musulmans de Dakar (CMD) avait annoncé dimanche soir qu'elle avait décidé de célébrer lundi la Korité ou Aïd-el-fitr, la lune ayant selon elle été aperçue à Louga (Nord) et dans des pays arabes dont l’Arabie-Saoudite et l’Egypte.

"Nous avons une crise d'autorité, c'est ce qui explique la division notée au moment de célébrer les fêtes musulmanes", a indiqué l’imam Kâ, selon qui "seule l'autorité de l'Etat peut imposer aux gens la direction à suivre".

"La lune de Dieu est unique. Dans aucun pays du monde, on ne voit trois fêtes comme cela se passe au Sénégal. Dans les autres pays, l'autorité impose sa force", a-t-il dit.

"La loi permet à l'autorité de légiférer pour éviter l'anarchie. Les autorités doivent s'impliquer en rassemblant les musulmans", a ajouté imam Galadio Kâ, avant de dénoncer le fait qu'au Sénégal, "certaines décisions religieuses sont prises par des gens qui ne sont pas habilités" à le faire.

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