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La politique continue de s’imposer aux quotidiens
Publié le vendredi 25 juillet 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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La livraison de vendredi de la presse quotidienne traite essentiellement de politique, certains titres évoquant des retrouvailles entre Aminata Touré et Alioune Badara Cissé, deux responsables de l'Alliance pour la République (APR) actuellement en marge du pouvoir.

L'ancien Premier ministre Aminata Touré et l'ex-ministre des Affaires étrangères Alioune Badara Cissé "en duo de rébellion", indique par exemple Direct Info à sa Une, en parlant de la nouvelle trajectoire de ces deux figures importantes du régime du président Macky Sall.

"Sans officialiser leur démission de l'Alliance pour la République, l'ex-Premier ministre [Aminata] Touré et Alioune Badara Cissé qui se prennent pour des victimes de la famille du chef de l'Etat se sont retrouvés dans le but d'aller en bloc pour s'opposer au régime" de Macky Sall, écrit ce journal.

Si l'on en croit Direct Info, l'ex-PM "avait tenté de rallier à sa cause Thierno Alassane Sall (le ministre des Transports sortant)". Le journal relève, pour conforter ses analyses, que "le domicile de Aminata Touré à Grand-Yoff est depuis un moment dans le viseur des policiers en civil qui veillent sur les entrées et les sorties".

Walfadjri revient sur le cas particulier de l'ancien Premier ministre Aminata Touré, démis de ses fonctions à la suite de sa défaite aux élections municipales du 29 juin dernier. Mme Touré peut compter sur le soutien de 34 organisations, pour la présidentielle de 2017, selon le journal.

"Elle n'a pas officiellement rompu avec son parti, l'APR, ni déclaré sa candidature pour la prochaine présidentielle. Mais Aminata Touré est en train de tisser petit à petit sa toile", constate ce quotidien.

D'autres titres rendent compte de l'élection de nouveaux maires, à la suite des dernières élections municipales. Ils s'intéressent en particulier au cas de Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise, et de Thiès, la cité du rail, à l'Ouest du pays.

"Aliou Sall installé à Guédiawaye", affiche ainsi le quotidien Le Soleil à sa Une, en parlant de l'élection du frère du chef de l'Etat Macky Sall, qui passe "avec une majorité écrasante".

"Macky prend le contrôle de Guédiawaye", avec l'élection de Aliou Sall, commente pour sa part La Tribune. Le quotidien fait allusion au fait que cette commune de la grande banlieue dakaroise dont M. Sall est le nouveau édile peut compter comme réservoir électoral pour les prochaines consultations.

Comble du paradoxe, Enquête laisse entendre que l'élection du nouveau maire de Guédiawaye a été facilitée par le parti Rewmi de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck et le Parti démocratique sénégalais (PDS), deux formations connues pour leur opposition au régime de Macky Sall.

Mais la situation à Guédiawaye n'en est pas à une contradiction près, si l'on en croit le quotidien Walfadjri. Selon ce journal, le numéro deux de l'Alliance des forces de progrès (AFP, majorité), Malick Gackou, s'est également "perdu dans propre jeu", avec la défaite de son candidat devant Aliou Sall.

"Il se croyait un faiseur de roi et voulait liquider Aliou Sall. Mais, aujourd'hui, il a été pris dans son propre piège pour n'avoir jamais joué franc jeu dans notre coalition (Bennoo Bokk Yaakaar). Gackou a joué et perdu lamentablement en refusant d'être sur les listes", écrit le journal en citant un élu local de l'Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel.

Comme Aliou Sall à Guédiawaye, "Talla Sylla installé à Thiès" comme nouveau maire de la cité du rail, en remplacement de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck, signale le quotidien Le Populaire.

"Son élection n'a été qu'une simple formalité, dans la mesure où les conseillers de +And Defar Thiès+ ont appliqué à la lettre les consignes de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck", ajoute ce journal.

Sud Quotidien, pendant ce temps, relaie la voix des femmes s'élevant contre "la violation de la loi sur la parité" à travers l'installation des nouveaux élus, une étape de l'agenda politique qui "vient allonger la liste des manquements de cette norme discriminatoire en faveur des femmes dans les institutions totalement ou partiellement électives".

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