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Sud Quotidien N° 6368 du 22/7/2014

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Investiture des conseillers municipaux et départementaux: Les femmes exigent la parité
Publié le mercredi 23 juillet 2014   |  Sud Quotidien


Khalifa
© aDakar.com par DF
Khalifa Sall et Aminata Touré ont voté
Dakar, le 29 Juin 2104- Les Sénégalais sont appelés à élire leurs conseillers municipaux et départementaux. A Grand Yoff, le premier ministre Aminata Touré et le maire sortant de Dakar Khalifa Sall, se disputent la mairie


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Des organisations de défense des femmes, notamment, le Conseil sénégalais des femmes (Cojef), l’Association des juristes sénégalaises (Ajs) et le réseau Siggil Jigeen ont dénoncé, lors d’une conférence de presse tenue hier, lundi 21 juillet, le non-respect de la loi sur la parité dans l’investiture des conseillers municipaux et départementaux.

Le non-respect de la parité dans les communes dont les conseillers ont été déjà installés n’est pas du goût des femmes réunies dans des organisations féminines tels que le Cojef, l’Ajs et le réseau Siggil Jigeen. Les femmes ont souhaité de leur tutelle, notamment le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfance, celui de la Justice et le ministère des Collectivités locales, le respect scrupuleux de la loi sur la parité dans les instances de décision comme l’indique le décret présidentiel 2011-819 du 16 juin 2011.

La présidente du Cojef Ndèye Lucie Cissé demande à ce que des correctifs soient apportés dans les instances déjà installées. Pour aboutir à ce résultat, elle compte saisir le procureur de la République pour, dit-elle, « faire respecter le droit ».
La position de la présidente du Cojef est partagée par l’Association des juristes sénégalaises (Ajs).

Sa présidente Fatou Kiné Camara trouve que « tout bureau qui ne respecte pas la parité doit être considéré comme étant nul ». D’autre part, elle dit souhaiter que la parité soit de mise dans les communes où les conseillers ne sont pas encore installés. Poursuivant dans la même lancée, la présidente du réseau Siggil Jigeen constate qu’avec « cette violation », ce sont des années de lutte pour l’émancipation des femmes qui sont réduites à néant.

En décidant d’internationaliser le combat, la juriste Dior Fall Sow, quant à elle, trouve qu’il est opportun que les femmes fassent de telle sorte que la loi soit respectée. A son avis, il n’y a pas d’Etat de droit dans un pays où les autorités ne respectent pas les lois votées. Mieux, laisse-t-elle entendre, les femmes doivent utiliser tous les moyens dont elles disposent pour que la parité soit effective.

Le Cojef, l’Ajs, le réseau Siggil Jigeen et les autres organisations de défense des intérêts féminines trouvent par ailleurs que seule, l’implication des femmes dans les instances de décision surtout locales peut favoriser le développement du pays, car ces derrières sont la frange la plus importante de la population. Le fait que des femmes soient dépourvues de certaines postes de responsabilité ne traduit pas, selon elle, qu’elles ne disposent pas des aptitudes nécessaires pour mener à bien les tâches qu’on les a confiées.

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