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Gambie : la RADDHO dénonce 20 ans de ’’dictature féroce’’ de Yahya Jammeh
Publié le mercredi 23 juillet 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Les
© aDakar.com par MC
Les Sénégalais aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux
Dakar, le 29 juin2014- Le Sénégal élit les conseillers municipaux et départementaux de ses différentes collectivités. Plusieurs personnalités ont accompli ce matin leur devoir citoyen. Photo: Aboubacry Mbodj, Secrétaire général de la Raddho, supervise les élections


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La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) a assimilé, mardi à Dakar, les 20 ans de pouvoir du président gambien Yahya Jammeh à une ''dictature féroce qui réprimande et bafoue les droits humains''.

''La Gambie, depuis 1994, a connu un coup d’Etat qui a porté Yahya Jammeh à la tête du pays. Depuis qu’il est au pouvoir, cela fait 20 ans que nous célébrons un bilan sinistre, un bilan sombre, des crimes avec impunité’’, a dit Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la RADDHO.

Il s’exprimait au cours d’un séminaire sur "les 20 ans de répression du régime gambien" organisé par des organisations de défense des droits de l’homme.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une campagne régionale organisée par la RADDHO, Article 19 et Amnesty Internationale avec le soutien des mouvements citoyens comme ''Y en a marre'' et d’autres comme l’Institut Panos, pour dénoncer les violations massives et répétées des libertés en Gambie.

Aboubacry Mbodj s'est en outre insurgé contre l'assassinat de journalistes et de défenseurs des droits humains.

''La liberté d’expression n’existe pas en Gambie. Il y a même une société qui a été érigée comme société de répression contre tous ceux qui osent s’exprimer en Gambie. Aujourd’hui, nous voulons mettre un terme à cette dictature féroce qui a fait tant de victimes’’, a-t-il dit.

‘’Nous pensons aujourd’hui aux nombreuses victimes qui ont été tuées en Gambie y compris les personnes qui ont été condamnées à mort. Neuf personnes ont été condamnés à mort et froidement exécutées par Yaya Jammeh et leurs corps ne sont pas restitués à leur famille pour qu’elles puissent au moins célébrer leur deuil’’, a-t-il souligné.

''Pire, la majorité de la jeunesse gambienne qui est exilée sans compter les leaders politiques qui ont quitté en tant qu’adversaires craignant également que leurs vies soient mises en péril, d’autres journalistes également ont quitté le pays sans compter les officiers militaires qui ont été accusés d’avoir fomenté des coups d’Etat’’, a-t-il fait observer.

''Au moment où je vous parle les prisons gambiennes sont pleines de prisonniers qui ne sont pas seulement des Gambiens mais des ressortissants de tous les pays africains et tout cela Yahya Jammeh le fait en faisant fi des conventions internationales qu’il a signées et ratifiées (conventions des Nations Unies, conventions de l’Union africaine)’’, a dénoncé M. Mbodj.

''Les Gambiens ne pouvant pas s’exprimer chez eux, il faut qu’on leur donne l’opportunité de pouvoir s’exprimer et la plupart d’entre eux ne peuvent pas s’afficher publiquement. Aujourd’hui, ce qui se passe en Gambie, c’est la terreur, c’est la dictature. Et nous voulons que cela cesse pour que la Gambie retrouve le concert des pays démocratiques’’, a-t-il dit.

Selon le patron de la RADDHO, ''pour que l’imputé cesse en Gambie, il faut que Yahya Jammeh respecte ses engagements. Et s’il ne peut pas respecter ses engagements, il faut qu’on l’amène à abdiquer et à laisser le pouvoir à d’autres qui respectent les droits humains et les libertés fondamentales en Gambie’’.

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