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Conseils locaux : des organisations de femmes exigent le respect de la parité
Publié le mardi 22 juillet 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Des organisations de femmes ont exigé, lundi à Dakar, le ''respect strict'' de la loi sur la parité et son décret d’application lors de l’installation des bureaux des conseils municipaux et départementaux et demandé aux autorités publiques de faire le nécessaire pour corriger à temps.

‘’Nous sommes vigilantes, nous sommes mobilisées, nous voulons que la loi sur la parité soit respectée dans toute sa rigueur et nous nous attendons à ce que les autorités fassent le nécessaire’’ par rapport à cette question, a dit Ndèye Lucie Cissé, présidente du Conseil sénégalais des femmes (COSEF).

Elle s’exprimait au cours d’un point de presse organisé en collaboration avec l'Association des juristes sénégalaises (AJS), le Réseau Siggil Jiggen, le Causus des femmes leaders et d’autres organisations de femmes et des membres de la société civile.

Ces associations se prononçaient sur la représentativité des femmes au niveau des bureaux des conseils locaux.

‘’On a une loi sur la parité qui est très claire et on a vu qu’il y avait une violation flagrante de cette loi lors de l’installation des bureaux des conseillers ruraux, municipaux et départementaux’’, a fait observer Mme Cissé, député à l'Assemblée nationale, et responsable du Parti de l'indépendance et du travail (PIT).

Selon Mme Cissé, ‘’pour les bureaux qui n’ont pas été encore installés, ce n’est pas trop tard pour respecter cette loi sur la parité, pour ce qui a été fait, il est toujours possible de reprendre à la lumière de la loi sur la parité. C’est ce que nous attendons des autorités’’.

‘’Les femmes surtout celles du monde rural ont leur place au niveau de ces conseillers pour justement pouvoir travailler en faveur des lois, en faveur du partage de la terre. L’accès à la terre pose problème pour les femmes’’, a-t-elle souligné.

‘’Nous pensons que les femmes peuvent et doivent faire partie de ces bureaux pour pouvoir faire le travail qui est attendu d’elles’’, a soutenu la présidente du COSEF.

Abondant dans le même sens, Bafou Bâ, chargée de la gestion administrative et financière du Causus des femmes leaders, a affirmé que ''si nous voulons arriver à un développement durable, il faut tenir compte des femmes''. ''Nous sommes étonnées, nous sommes surprises que les choses en arrivent là’’, a-t-elle dit.

‘’Nous sommes dans l’ère du Plan Sénégal émergent (PSE) qui, nous dit-on, est basé sur les femmes et les jeunes. Nous sommes en train de préparer la Francophonie où on nous dit encore que le thème c’est les femmes et les jeunes. Et aujourd’hui, on assiste à un musellement des femmes, parce qu’ils ne veulent pas que les femmes soient à des niveaux de décision’’, a-t-elle martelé.

Pour sa part, la présidente de l’AJS, Fatou Kiné Kamara, a indiqué que ‘’le combat ne va pas s’arrêter ici''. ''La Francophonie approche et on ne va pas se taire’’, a-t-elle averti.

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