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Le Soleil N° 13243 du 17/7/2014

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HORTICULTURE : Les exportations passent de 9.925 à 65.000 tonnes en 14 ans
Publié le jeudi 17 juillet 2014   |  Le Soleil


Agriculture
© Autre presse par DR
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Les exportations de produits horticoles du Sénégal sont passées de 9.925 en 2000 à plus de 65.000 tonnes en 2014, soit une croissance annuelle moyenne de 17 %, compte non tenu de la campagne mangue en cours.
La campagne 2014 de contre-saison export des produits horticoles s’est traduite par une « amélioration constante » du volume des exportations et un bon positionnement des produits sénégalais sur des segments de marchés porteurs, a déclaré Massata Niang, conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural. Dressant le bilan de la campagne de contre-saison, il note que de 9.925 tonnes en 2000, le volume des exportations est passé à plus de 65.000 tonnes en 2014, soit une croissance annuelle moyenne de 17 %, compte non tenu de la campagne mangue en cours. Ces données ont été rendues publiques, hier, à l’occasion de l’ouverture de la première session du réseau de suivi des pesticides et d’évaluation du bilan de la campagne de contre saison export des produits horticoles.
Si l’exportation de la mangue, cette année, se déroule dans de bonnes conditions, comme ce fut le cas l’année dernière, le volume total des exportations tous produits confondus dépassera, pour la première fois, les 75.000 tonnes, se rapprochant des 100.000 visées à l’horizon 2017. M. Niang note également une bonne marge de progression en termes d’organisation et d’amélioration des approches d’intervention des services de contrôle, dans un contexte de partenariat public-privé pour le sous-secteur horticole. A l’en croire, 88 entreprises horticoles inscrites dans la base de données de la Dpv ont été recensées et suivies par le dispositif de contrôle. Toutefois, le représentant du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural souligne que ces performances ne doivent pas occulter les insuffisances constatées dans le sous-secteur horticole en termes d’infrastructures logistiques et de conditionnement, de capacités d’offres des petits producteurs, d’accès au financement, de respect des normes phytosanitaires… De son côté, Cheikh Ngane, président de la Coopérative fédérale des acteurs de l’horticulture du Sénégal (Cfahs), a constaté que le Sénégal, ces derniers temps, a connu de grandes évolutions dans la filière horticole. Cette situation, explique-t-il, est due essentiellement à un environnement macroéconomique propice qui a attiré beaucoup d’investisseurs venus rejoindre l’horticulture locale.

De nombreuses embûches
Il relève néanmoins des obstacles. « Nous avons connu énormément de difficultés, surtout d’ordre phytosanitaire, pour pénétrer et rester sur le marché international », soutient M. Ngane. Les producteurs travaillent sur des produits hautement périssables pour un marché international très exigeant sur les conditions d’hygiène. Ce qui a freiné, dit-il, les activités pendant longtemps. « Ces conditions nous ont contraint de travailler uniquement sur un seul produit qu’est l’haricot vert », a indiqué le président de la Cfahs. Sur le marché européen, le Sénégal fait partie des pays qui ont le plus de présomption de respect de la qualité intrinsèque des produits exportés. Ce qui a permis, avance-t-il, au Sénégal d’obtenir de l’Union européenne le règlement 430 qui évite aux exportateurs des contrôles systématiques sur beaucoup de produits à l’arrivée.
Cependant, Cheikh Ngane estime qu’il reste beaucoup à faire, s’agissant surtout de la filière mangue actuellement confrontée au fléau de la mouche des fruits. Sur cette question, Abdoulaye Ndiaye, chef de la division législation phytosanitaire et quarantaine des plantes à la Dpv, souligne que la mouche des fruits constitue un obstacle à la production et à l’exportation de la mangue. A ce niveau, déclare-t-il, beaucoup d’initiatives ont été entreprises pour circonscrire ce phénomène. « Mais du fait que c’est un problème transfrontalier touchant d’autres pays de la sous-région, il a été mis en place un programme de financement pour faire face à cette menace », rappelle M. Ndiaye. A son avis, il s’agit de mettre des comités nationaux dans les différents pays concernés. Selon lui, des acquis considérables en méthodes de lutte ont été enregistrés. Des stratégies qui devraient être mises à la disposition des producteurs pour la protection de leurs végétaux.

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