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Un vendeur à la criée condamné à six ans de prison pour homicide involontaire
Publié le mardi 15 juillet 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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La Cour d’assises de Dakar a condamné lundi Cheikh Anta Diop, un vendeur à la criée, à six ans de prison ferme pour homicide involontaire. Il reste à ce prévenu neuf mois à passer en prison. Il était en détention préventive depuis 2009.

Le prévenu est décrit comme une personne correcte, selon les témoins appelés tour à tour à la barre. Il a nié les faits qui lui sont reprochés, invoquant un accident.

Les faits dont il est accusé se sont déroulés le 9 avril 2009 au centre Talibou Dabo de Grand-Yoff (banlieue de Dakar).

Cheikh Anta Diop, âgé de 20 ans à l’époque, a eu deux altercations avec Fodé Doumbouya, un membre d’une troupe de danse, qui l’avait traité d’homosexuel, selon ses dires.

La première rixe s’était bien terminée, grâce à l’intervention de témoins. La seconde, en revanche, s’est transformée en bagarre, au cours de laquelle Fodé Doumbouya a reçu un coup de couteau dans la cuisse.

D’une profondeur de neuf centimètres, la blessure a entraîné la rupture de la grosse veine. Et la victime y succomba.

L’accusé a dit avoir esquivé un coup de poignard de son vis-à-vis et saisi l’arme pour la lui planquer dans la jambe. Il déclare avoir pris la fuite, à la fin de la bagarre, de peur d’être violenté par la foule.

Célibataire, sans enfant, Cheikh Anta Diop a durant toute son enfance appris le Coran. Jusqu’à l’âge de 16 ans.

Les témoins appelés à la barre ont décrit l’accusé comme une personne de nature calme, qui était même en bons termes avec la femme de la victime. Cette dernière a même tenté plusieurs fois d’arrondir les angles entre Fodé Doumbouya et Cheikh Anta Diop.

Les mêmes témoins ont évoqué devant la Cour d’assises le caractère belliqueux de la victime. Il semait quelquefois la terreur au sein de la troupe de danse dont il était membre, selon eux. Son épouse faisait quelquefois les frais de ce comportement, selon Cheikh Ndong, un membre de la même troupe de danse que Fodé Doumbouya.

L’Avocat général Ibrahima Bakhoum a estimé que la preuve de l’intention de l’accusé de mettre fin aux jours de la victime n’est pas établie.

Il a demandé à la Cour de disqualifier le délit d’homicide volontaire en homicide involontaire et de condamner l’accusé à cinq ans de prison ferme. Un réquisitoire pris en considération par la Cour d’assises.

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