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Sud Quotidien N° 6361 du 14/7/2014

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Rufisque- Tractations pour la mairie de ville: Les vaincus reviennent par la porte dérobée !
Publié le lundi 14 juillet 2014   |  Sud Quotidien


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© Autre presse par DR
La mairie de RUFISQUE


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Rufisque installe ses maires des douze collectivités locales du département. Mais si pour les différentes communes, les jeux sont déjà clairs, la ville, elle, continue d'entretenir le suspense avec le maire sortant Badara Sène et le revenant Daouda Niang, candidat déclaré de l'opposition locale incarnée par le Pds, Bës du niak, Bokk Gis Gis, Vision Rufisque. Mais la candidature de Daouda Niang suscite beaucoup d'interrogations et de scepticisme chez certains conseillers proches de l'opposition.

Le fauteuil de maire de ville suscite bien des appétits et le travail souterrain bat son plein entre le maire sortant et ses opposants qui cherchent à mettre sur pied un pôle radical unique contre sa candidature. Un pôle dont les têtes de pont sont le Pds, Bokk Gis Gis et Bës du niak suivis par les autres coalitions qui comptent un conseiller. Pour eux , ils s’agit d’isoler le maire sortant qui compte d’ores et déjà 22 conseillers sur les 76 qui doivent former le conseil municipal de la ville de Rufisque. Ils comptent mettre en selle, un candidat issu du Pds, en l’occurrence Daouda Niang.

Mais le choix porté sur la personne du responsable libéral fait grincer des dents au sein même de la mouvance de l’opposition. Certains conseillers émettent de sérieuses réserves sur les aptitudes du candidat désigné par leur camp. Un conseiller élu à l’Est nous explique « je pense que notre candidat part avec quelques handicaps, d’abord son âge assez avancé ( il est presque octogénaire), ses deux échecs de 2002 et 2009 ainsi que sa dernière défaite, je rappelle qu’il est classé 5ème à l’Est, ne plaident pas en sa faveur. Quelque part, je me dis que le soutenir, c’est même une manière de dévoyer le choix de nos concitoyens !»

Un autre comme lui pense que l’opposition à Badara Mamaya Sène gagnerait en crédibilité avec un candidat plus jeune et, ne manque pas de théoriser la création d’un troisième pôle. Pour ce conseiller proche de Bës du niak, « le choix du prochain maire de la ville ne doit pas être guidée par des émotions mais doit plutôt être éclairée politiquement. Je crois qu’élire Daouda Niang reviendrait à remettre le Pds, un adversaire en selle. En plus de cela, j’avoue que le maire sortant a eu des limites objectives, mais nous ne devons pas tout de même élire un maire otage des lobbies. Je le dis parce que la plupart de ceux qui sponsorisent sa candidature sont en conflit avec l’actuel maire qui leur refuse le paiement de marchés non effectués.»

Rappelons que trois élus parmi ces souteneurs de Niang se sont vus opposer un refus catégorique par le maire sortant à qui, ils réclamaient le paiement de marchés contractés sous le magistère du défunt Ndiawar Touré. Le troisième lui est accusé d’avoir détourné l’argent de l’éclairage public et, était à couteaux tirés avec l’actuel maire pendant presque trois ans, à propos des fonds de dotations de sa commune.

De son côté, le maire sortant pas sûr de rempiler se démène comme un bon diable. Entre rencontres secrètes et réunions avec ses partisans, Badara Sène cherche des voix parmi les conseillers élus sur les autres listes majoritaires à l’Ouest et à l’Est. Pris dans l’étau du Pds et de Bokk Gis Gis, le maire sortant doit développer tout son talent de négociateur pour puiser sur ces listes des éléments susceptibles de lui donner la majorité. Une tâche qui n’est pas aisée, car bon nombre d’entre eux pensent tenir l’occasion rêvée de prendre leur revanche sur un allié qui «les avait abandonné et était devenu arrogant une fois installé ». D’autres lui reprochent «un bilan négatif » pendant les cinq ans de son magistère.

Entre les deux candidats, semble se dessiner une troisième voie avec certains élus qui sont en train de travailler pour poser la candidature d’un maire issu de la nouvelle génération de leaders politiques rufisquois dont entre autres Abdourahmane Diouf de Rewmi, Omar Cissé du mouvement Vision Rufisque et Doudou Meïssa Wade de la coalition Takhaw Takhawou Teungueth.

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