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Le LARTES veut institutionnaliser la démarche d’évaluation autonome des apprentissages au Sénégal
Publié le mercredi 11 decembre 2013   |  Agence de Presse Africaine




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L’ambition du Laboratoire de recherche pour les transformations économiques et sociales (LARTES) est de voir s’institutionnaliser la démarche d’évaluation autonome de la qualité des apprentissages au Sénégal, a déclaré mercredi le professeur Abdou Salam Fall coordonnateur de ce laboratoire.


S'exprimant lors de la restitution des résultats 2013 du programme Jangandoo (apprendre ensemble en langue wolof), Pr Fall a ajouté que « si nous arrivons à ces résultats c'est grâce au partenariat dynamique noué avec les ministères en charge de l'éducation, les associations de parents d'élèves et une dizaine d'ONG dans les régions qui ont effectivement mis en œuvre l'évaluation en mobilisant des animateurs issus de communautés concernées par l'enquête ».

Depuis 2012, le LARTES a développé l'initiative Jàngandoo qui consiste à réaliser annuellement l'évaluation des apprentissages pour en mesurer la qualité. Ce qui fait dire à son coordonnateur que son équipe met à la disposition des décideurs, des parents d'élèves, des éducateurs et des apprenants l'état des acquisitions fondamentales des enfants de 6 à 18 ans dans l'ensemble du pays.

« Si le LARTES s'est engagé dans cette voie, c'est pour mettre des informations scientifiques recueillies grâce à des méthodes éprouvées à la disposition des acteurs de l'éducation qu'ils soient du système formel, du non formel et de l'informel », indique M. Fall. Selon lui, le LARTES a été conforté dans ce choix par les décisions issues des concertations sur l'enseignement supérieur organisées en 2013 et qui engagent les universités à resserrer leurs liens avec les communautés afin de jouer leur fonction de scientifiques au service du développement national.

De l'avis du Pr Fall, cette restitution des résultats 2013 du programme Jangandoo intervient à un moment historique du monde contemporain avec la disparition de Nelson Mandela, la figure légendaire de ce siècle qui nous a laissé un immense patrimoine immatériel.

« N'est ce pas lui qui avait écrit que « l'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde », a fait remarquer le coordonnateur du LARTES.

Il a souligné à ce propos que la volonté de son laboratoire de mesurer les apprentissages en vue d'inspirer des changements pour la qualité s'inscrit dans ce que Mandela a enseigné consistant à dire que « cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse ».

MS/od/APA

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