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La corruption est ’’une menace planétaire’’, selon le président de la BAD
Publié le mercredi 11 decembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise


Donald
© AFP par DR
Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement (BAD)


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Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a rappelé la ‘’menace planétaire’’ que constitue la corruption dans un ‘’monde globalisé et fortement interconnecté’’.

’’La corruption est une menace planétaire. Elle fait obstacle au développement économique et on pourrait y voir la dune dans laquelle s’enlise la prospérité. Dans le monde globalisé et fortement interconnecté qui est le nôtre, la corruption est un des écueils les plus dangereux’’, a notamment dit Donald Kabéruka dans un message à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée lundi.

Parlant de la corruption, M. Kaberuka a déclaré : ‘’Elle fait obstacle au développement économique et on pourrait y voir la dune dans laquelle s’enlise la prospérité. Dans le monde globalisé et fortement interconnecté qui est le nôtre, la corruption est un des écueils les plus dangereux’’.

En effet, a-t-il ajouté, ‘’chaque année, des pots-de-vin d’une valeur de mille milliards de dollars sont versés et, selon les estimations, 2 mille six cents milliards de dollars sont engloutis par la corruption, ce qui représente plus de 5% du PIB mondial’’.

‘’Or, a signalé Donald Kaberuka, la corruption ne prive pas seulement de ressources ceux qui en ont le plus besoin ; elle favorise aussi la mauvaise gouvernance qui alimente à son tour les réseaux criminels organisés. De ce fait, elle concerne tout un chacun et peut amoindrir la prospérité, compromettre le respect des droits humains et entraver la prestation de services’’.

Selon lui, ‘’la corruption érode les institutions démocratiques et sape l’état de droit. Aucun pays n’est à l’abri’’. Il a souligné que le thème de Journée internationale de lutte contre la corruption, ‘’Zéro corruption – 100% développement’’, fait écho ‘’à la politique de tolérance zéro de la BAD’’.

La BAD ’’a fait de la gouvernance un des piliers de sa Stratégie décennale (2013–2022) (…). Pour nous, la bonne gouvernance et les stratégies anti-corruption participent de la lutte contre la pauvreté, qui est au cœur de notre mission’’, a-t-il dit.

A propos des financements internationaux, il a relevé : ‘’On peut penser que les projets financés par les banques de développement internationales offrent un terrain propice à la corruption ; car les fonds utilisés sont perçus, à tort, comme +venant de l’extérieur+’’.

‘’Lorsqu’il y a à la clef de juteux contrats portant sur des projets d’infrastructure, pots-de-vin, dessous de tables et malversations sont à craindre. Sous l’effet de la corruption, il arrive que les fonds se volatilisent et que les infrastructures ne soient pas construites, qu’elles ne le soient qu’en partie ou qu’elles le soient avec des matériaux de mauvaise qualité ; ce qui n’est pas sans danger’’, a expliqué le président de la BAD.

Selon lui, ‘’la Journée internationale contre la corruption doit être l’occasion de réfléchir et de nous recentrer sur notre stratégie de lutte contre la corruption’’.

La BAD, a-t-il souligné, ‘’joue déjà un rôle de premier plan en appliquant un régime d’intégrité visant à protéger les ressources en faveur du développement et à garantir l’optimisation de l’investissement dans toutes ses opérations’’.

Il a appelé les membres du personnel ou partenaires de la Banque, à ‘’rejeter catégoriquement la corruption’’, ajoutant : ‘’Nous avons besoin de vous pour venir en aide aux millions d’Africains qui sont lésés du fait de la corruption’’.



OID/AD

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