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Sud Quotidien N° 6355 du 7/7/2014

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Podor: Le phénomène des abeilles dans les minarets de mosquées: Quand le service d’hygiène joue aux eaux et forêts
Publié le lundi 7 juillet 2014   |  Sud Quotidien




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Si en Casamance, au Sénégal Oriental, etc. les abeilles élisent domiciles dans les bois, les mangroves où ils édifient leurs ruches pour la production de miel, dans le Nord du pays les populations sont obligée de faire avec une autre réalités face à ses invertébrés protégés.

En effet, un des phénomènes les plus récurrents au Fouta, c'est les abeilles qui élisent domicile dans les minarets des mosquées et qui s'attaquent souvent aux fidèles aux heures de prières. L'attraction des parfums utilisés par les vieux du Fouta est passée par là. Ces espèces protégées ayant le flair des bons fragrances, utilisés dans la fabrication du miel, sont attiré par ses personnes qui rivalisent dans l'utilisation de parfums de marque en allant à la mosquée sans se soucier de ces insectes dont les piqûres peuvent tuer. Conséquence, ils sont souvent attaqués par ces espèces attirées par l'odeur. Là aussi, c'est le service d'hygiène qui intervient, avec l'accord du service des eaux, forêts, chasse et conservation des sols qui souvent n'a pas de moyens pour aspirer ces espèces protégées (donc on ne doit pas les tuer) et les contenir dans des box. Les préventionnistes, dont ce n'est pas le domaine d'intervention, eux disposent de produits qui peuvent les tuer pour sauver des vies humaines. On a encore en mémoire le cas du village de Mboyo qui avait défrayé la chronique il y a quelques années avec les abeilles qui ont fait irruption dans la mosquée et celui d'un sourd muet qui a été tué par ces espèces protégées dans un village à côté alors qu'il se reposait juste sous un arbre qui abritait leur ruche. Les minarets très grands et ne disposant pas d'escaliers pour accéder au sommet, aux ruches d'abeilles, ne facilitent pas le travaille pour ses agents d'hygiène qui sont, chaque fois, obligé d'appeler les populations au calme et à se confiner dans leurs chambres, à l'intérieur de leurs mosquée, le temps que espèces retournent dans leur ruche ou jusqu'à la tombée de la nuit pour intervenir en toute sécurité car ces petites créatures offensives et agressives le jour, ne voient pas dans la pénombre.

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