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Le Soleil N° 13232 du 4/7/2014

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Selon le Fmi : De grandes réformes sont nécessaires pour le succès du Pse
Publié le vendredi 4 juillet 2014   |  Le Soleil


Conférence
© aBamako.com par Atapointe
Conférence Africa Rising: table ronde de clôture
Description: Vendredi 30 mai 2014. Maputo. Table ronde de clôture sur le thème "prochaines étapes et actions communes". Photo: Christine Lagarde, Dg du Fmi


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Un succès du Plan Sénégal émergent passe par des réformes profondes, estime le Fonds monétaire international (Fmi) dans sa septième revue de l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe).
Si le Fonds monétaire international (Fmi) convient que le Plan Sénégal émergent (Pse) « offre un bon diagnostic et une vision » pour notre pays, il estime cependant nécessaire de « grandes réformes » pour assurer son succès. Dans son rapport relatif à la septième revue de l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe) le Fonds diagnostique les faiblesses auxquelles le Sénégal doit se débarrasser. D’abord, il estime que le manque d’efficacité économique de notre pays explique sa croissance modeste ces dernières années. C’est pour inverser cette tendance que l’Etat a lancé le Pse afin d’atteindre des taux de croissance de 7 à 8 % sur une période de dix ans. Soit une performance supérieure ou égale à celle des pays subsahariens à forte croissance (Cap-Vert, Ethiopie, Ghana, Mozambique, Ouganda et Tanzanie). Mais, « il faudra que l’efficience s’améliore considérablement », estime le Fmi. Pour y parvenir, il est nécessaire d’accélérer les réformes afin d’améliorer le climat des affaires et de procéder à une réforme de fond de l’Etat. « La réforme de l’Etat s’impose aussi pour financer les investissements publics sans compromettre la viabilité des finances publiques », estime le rapport. Mieux, « les efforts de réforme doivent être accélérés, notamment pour assurer la réussite du Pse », le rapport estimant leur mise en œuvre plus lente que prévue, en partie à cause de l’attention portée à l’élaboration du Pse.

Des progrès dans les réformes
Concernant le climat des affaires, le Fmi reconnait des progrès dans certains domaines importants (facilitation de la création d’entreprise et les transactions immobilières, accélération de la délivrance du permis de construire, adoption d’un nouveau cadre légal pour les partenariats public-privé). Dans le secteur de l’électricité, ajoute le rapport, la mise en œuvre de grands projets de production devrait améliorer l’approvisionnement et réduire les coûts de production. Concernant la Senelec, le Fmi note une amélioration en 2013 du fait du niveau plus bas que prévu des prix des combustibles et de l’entrée en service de centrales rénovées. Mais, avertit le Fonds, cette situation est précaire, la Senelec ayant accumulé des arriérés à l’égard du fisc et des fournisseurs nationaux en 2013.
La réforme en cours de l’Etat dans le cadre de l’Ispe que le Fmi salue, « ne suffirait pas à dégager l’espace budgétaire nécessaire pour effectuer les investissements additionnels liés au Pse ». Le Fmi estime qu’« un gros effort de mobilisation des recettes qui sera nécessaire, pourrait prendre la forme d’une nouvelle réduction des exonérations d’impôts et d’une extension de la réforme fiscale aux secteurs non couverts par la réforme de 2013 (par exemple finance, mines et télécommunications) ». Quant aux dépenses, il faudra, dans leur rationalisation, faire des économies substantielles sur la masse salariale et les transferts. Le Fmi salue « la ferme volonté renouvelée » des autorités de préserver la viabilité des finances publiques et les invite à rehausser l’efficience économique et à accroître le volume des investissements.

Améliorer la qualité des investissements publics
Le Sénégal doit améliorer la qualité des investissements publics, notre pays étant distancé, dans ce domaine, par les autres pays membres de l’Uemoa, estime le Fonds monétaire international. Se livrant à un exercice de comptabilité de la croissance dans certains pays africains à croissance forte et soutenue comme le Cap-Vert, l’Ethiopie, le Ghana, la Tanzanie, etc., le Fonds constate que le Sénégal souffre d’une « efficience relativement plus faible ». En effet, la productivité totale des facteurs a baissé entre 1995 et 2012 du fait de l’accumulation moins soutenue de capital. Raison pour laquelle notre pays gagnerait à axer ses efforts sur une amélioration de l’efficience.

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