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2446 victimes de Hissène Habré entendues par les Chambres africaines extraordinaires (Procureur)
Publié le jeudi 3 juillet 2014   |  Agence de Presse Africaine


Hissène
© Autre presse par DR
Hissène Habré


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Dakar (Sénégal) - Les chambres africaines extraordinaires (CAE) créées au sein des juridictions sénégalaises pour juger Hisséne Habré ont jusqu’ici ‘’entendu 2446 victimes’’ de l’ancien président tchadien, a annoncé, mercredi à Dakar, le procureur général près desdites chambres.

"Nous avons entendu 2446 victimes de Hisséne Habré au Tchad et au Sénégal", a notamment dit M. Fall au cours d’un un débat public sur " Chambres africaines extraordinaires : un an après l’inculpation d’Hissène Habré, un premier bilan" organisé par le Consortium de sensibilisation sur les Chambres africaines extraordinaires, en partenariat avec l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix, dans le cadre des "mercredi de l’IDHP" pour marquer l’an 1 de l’inculpation de Habré.

Lancées le 8 février 2013 à Dakar, les Chambres africaines extraordinaires sont constituées d’une CAE d’instruction (4 juges), d’une CAE d’accusation auprès de la cour suprême de Dakar (3 juges et un suppléant), d’une CAE d’assises auprès de la Cour d’assises de Dakar (2 juges titulaires et 2 juges suppléants) et d’une CAE d’appel auprès de la cour d’appel de Dakar.

Arrêté le 30 juin 2013, Hiss7ne Habré a été inculpé, le 2 juillet de la même année, pour crimes contre l’humanité, crimes de torture et crimes de guerre par les Chambres africaines extraordinaires (CAE). Il vit en exil au Sénégal depuis sa perte du pouvoir au Tchad.

La défense de Habré conteste la légalité des CAE et a décidé de boycotter les audiences et le procès.

"Un total de 76 témoins ont également été entendus. Maintenant, c’est un travail de recoupement que nous faisons. Ce qui me dire que nous sommes au dernier tournant du dossier de l’instruction. Seulement, nous attendons que l’Etat tchadien nous transfère deux suspects détenus à Ndjamena qui sont visés par notre réquisitoire", a poursuivi le procureur Mbacke Fall, soulignant que les rapports d’expertise sur les sites des charniers et des écrits de la police politique de Habré, la "DDS" commencent à tomber.

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