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Le Quotidien N° 3425 du 30/6/2014

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Défaite de la majorité présidentielle : Cette belle leçon politique venue de l’autre Benno
Publié le mardi 1 juillet 2014   |  Le Quotidien


Khalifa
© aDakar.com par DF
Khalifa Sall et Aminata Touré ont voté
Dakar, le 29 Juin 2104- Les Sénégalais sont appelés à élire leurs conseillers municipaux et départementaux. A Grand Yoff, le premier ministre Aminata Touré et le maire sortant de Dakar Khalifa Sall, se disputent la mairie


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Hier, le suffrage universel s’est exprimé et les urnes ont parlé. Les résultats, qui en sortent, ne plaident pas en faveur de la majorité présidentielle. Benno bokk yakaar (Bby) n’est pas sortie vainqueur de ce scrutin local très disputé. De fait, le camp présidentiel goûte pour la première fois et de manière amère à la défaite. Hier, Khalifa Ababacar Sall s’est glissé avec aisance dans le costume qui le conforte dans son fauteuil impressionnant de maire de la capitale, Dakar.
Tout comme d’autres têtes de liste opposées à Bby se sont glorifiées de leur performance qui provoque de facto leur réélection. Idrissa Diallo, maire socialiste sortant de Dalifort, ne le démentira pas, Moussa Sy aux Parcelles Assainies de Dakar non plus, de même que Bamba Fall (Médina), Alioune Ndoye au Plateau ainsi que Ababacar Mbengue (Hann Bel-Air) et Me Augustin Senghor (Gorée).
La gourmandise du parti du chef de l’Etat - l’Alliance pour la République (Apr) qui a voulu se tailler la part du lion au sein de Bby- a suscité la colère des autres composantes de la majorité présidentielle. Résultat : des forces significatives -des maires sortants qui se sont alliés à celui de la Ville de Dakar- n’ont pas hésité à se mettre sous la même bannière pour engager une bataille féroce contre ceux qui se disaient «majoritaires» dans le pays, en sous-estimant les capacités de nuisance de leurs alliés qui avaient plus d’un tour dans leur sac.
Pour un parti -l’Apr- qui venait de boucler ses cinq années d’existence, il faut l’avouer pour le regretter, la tâche n’a pas été de tout repos pour les affidés du Président Macky Sall. Face à des adversaires coriaces, il fallait être créatif, imaginatif, en un mot inspiré pour asseoir un programme à même de répondre aux véritables aspirations des populations. Cela, après avoir noué des alliances stratégiques et objectives avec les acteurs politiques à la base qui maîtrisent les vrais écueils dont les populations électrices veulent se défaire. Un défaut de véritables dirigeants politiques -une épine au pied l’Apr- n’incitant pas à être optimiste, on fait avec les moyens du bord jusqu’à se ramasser et affaiblir, du coup, le régime qui a signé son acte de naissance un certain 25 mars 2012.
La coalition présidentielle a misé dans la dispersion sur des canards boiteux. Elle a semé le vent de la division et a récolté la tempête du désaveu électoral. Il n’est pas évident qu’elle se remette de cette bourrasque.
Les actes posés par ceux qui incarnent le pouvoir actuel rompent d’avec le discours qu’ils prônent en permanence : la rupture, rien que la rupture et enfin la Patrie, toujours la Patrie avant le parti.

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