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Le Soleil N° 13061 du 9/12/2013

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La finance islamique a un avenir prometteur au Sénégal
Publié le lundi 9 decembre 2013   |  Le Soleil




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La finance islamique a un avenir prometteur en Afrique et au Sénégal en particulier où plusieurs expériences de ce mode de financement ont été mises en œuvre, a indiqué mardi, Ahmed Ould Houédib, consultant international et expert en finance islamique. « Aujourd’hui, même des banques occidentales ont des fenêtres de finance islamique. En Afrique et surtout au Sénégal, elle a un avenir qui est prometteur, parce qu’il s’agit d’un créneau porteur qu’il faut essayer de vulgariser », a dit Houédib, en marge de la deuxième journée d’un atelier de formation en finance islamique. A l’opposé des banques conventionnelles, la finance islamique est basée sur l’« économie réelle » et rejette la spéculation, et cela a permis aux banques islamiques de résister aux crises économiques, a expliqué Houédib, lors de la première journée de formation. Elle repose sur cinq principes, que sont l’interdiction du « riba » (taux d’intérêt), l’interdiction du « gharar » (incertitude, tromperie dans la transaction), l’interdiction de financer une activité économique illicite (haram), le partage des profits et des pertes, et l’existence d’un actif sous-jacent dans toute opération financière. « Le fait que des banques comme Ubs, Paribas aient ouvert des guichets de finance islamique est révélateur », a fait remarquer Houédib.

Avec une croissance annuelle d’au moins 20 %, la finance islamique qui est une « finance évolutive » a connu une « croissance sans précédent », ces dernières années, avec des avoirs atteignant plus de 1500 milliards de dollars à travers le monde en 2011, a-t-il dit. En tant que finance qui s’intéresse aussi bien aux grands projets d’Etat, qu’aux projets des micros et petites entreprises, c’est une finance adaptable qui « répond à un problème réel de développement ». Initié dans les années 1970, ce mode de financement inspiré des sources de l’Islam, à savoir le Coran, la sunna et l’ijtihad (interprétation des jurisconsultes), a connu une expansion dans les années 1980.

La Dubai islamic bank a été la première banque islamique à voir le jour en 1975. Elle a été mise au point pour se conformer aux principes de la charia islamique, tout en offrant le même niveau de satisfaction sinon plus à la clientèle, a expliqué l’expert. En Asie, la Malaisie a été le premier pays à l’utiliser et « jusqu’à présent, la moitié de la clientèle est composée de non-musulmans », a-t-il dit.

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