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Sud Quotidien N° 6348 du 28/6/2014

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Modes de scrutin: Le temps d’une réadaptation
Publié le samedi 28 juin 2014   |  Sud Quotidien




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Ce dimanche 29 juin, les électeurs seront appelés aux urnes pour choisir les élus locaux devant siéger aux futurs conseils municipaux et départementaux. Si les modes de scrutin adoptés (majoritaire et proportionnel) ont jusque-là permis de dérouler le jeu électoral, des voix s'élèvent pour «une amélioration d'un système qui a montré ses limites».

Deux semaines de campagnes ont permis aux protagonistes de se lancer dans des débats programmatiques, pour décliner leurs ambitions. Mais, les élections locales font intervenir deux modes de scrutin (majoritaire et proportionnel) qui «relèvent d’une certaine complexité technique certaine»

Modes de désignation

Même les électeurs doivent se prononcer à travers leurs bulletins de vote, en revanche ils ne peuvent pas désigner directement leurs élus. C’est par le système de suffrage universel indirect qu’ils choisiront les dirigeants de leurs localités. Aussi bien pour les départementales que pour les municipales, ce sont «deux modes de scrutin majoritaire et proportionnel qui vont départager les candidats».

En clair, «les conseillers municipaux et départementaux sont élus au scrutin majoritaire à un tour sans panachage, ni vote préférentiel et sur une liste complète. Pour l’autre moitié au scrutin proportionnel, avec l’application du principe du quotient électoral».

L’application du scrutin proportionnel requiert un certain nombre de préalables : L’application du système de quotient municipal ou départemental. Pour déterminer ce quotidien, on divise le nombre total des suffrages valablement exprimés par le nombre de conseillers à élire. Autant de fois, ce quotient est contenu dans le nombre de suffrages obtenus pour chaque liste, autant celle-ci obtient de candidats élus. La répartition des sièges se fait selon le système de plus fort reste. En cas d’égalité, le siège est attribué au plus âgé des candidats susceptibles d’être élus», précise le Code électoral. Selon le même Code des collectivités locales, une spécificité dans le choix des maires de villes est nette. «L’élection du maire de la ville qui suit le renouvellement général du Conseil de la ville a lieu huit jours après celle des maires constituant la ville», renseigne le Code des collectivités locales. Ce qui laisse penser que la désignation des futurs maires des villes de Dakar, Thiès, Rufisque, Pikine et Guédiawaye, sera suspendue à la volonté des conseillers municipaux dont les communes sont issues de la ville concernée.

Les imperfections d’un système «inefficace»

Le choix des conseillers municipaux et départementaux au scrutin majoritaire (raw gaddou, en wolof) à un tour annule les espoirs d’une liste dont les candidats sont intégralement écartés. La liste gagnante remporte tous les suffrages en compétition et ne laisse aucune parcelle de conseillers à la liste concurrente. De plus, elle contribue à l’effacement d’une classe politique «dans la mesure où les camps se mesurent à travers la liste majoritaire».

Reforme du mode de scrutin

Devant les difficultés d’un système, des reformes s’avèrent nécessaires. L’exemple de la France dans les communes de moins de 1000 habitants où pour obtenir un siège au Conseil municipal, le système du scrutin majoritaire plurinominal à deux tours exige la majorité absolue au premier tour. Sans compter, qu’il faut recueillir au moins un quart des électeurs inscrits. Ce qui, à l’avance permet de prévenir un fort taux d’abstention.

Dans ce système, le deuxième tour est organisé pour le restant des sièges à pourvoir. Et durant cette compétition, la majorité relative suffit. En ce qui concerne, les communes de 1000 habitants et plus, l’obtention de la majorité absolue des suffrages donne droit au nombre de suffrages égal à la moitié des sièges à pourvoir. Les autres sont répartis à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. Comme pour dire que le mode de scrutin des élections locales doit être mis à jour.

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