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Enquête Plus N° 910 du 26/6/2014

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Médina: Seydou Guèye et Bamba Fall se ’’cognent’’
Publié le vendredi 27 juin 2014   |  Enquête Plus


Seydou
© Autre presse
Seydou Guèye


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La campagne électorale à la Médina s'est certes déroulée dans le calme, hier, mais les deux protagonistes ont démontré l'étendue de leurs inimitiés.


Une fois de plus, on aura frôlé le pire hier à la Médina. La coalition Taxawu Dakar et celle de Benno Bokk Yaakaar se sont sans croisées sans s'affronter grâce à l'intervention des forces de l'ordre. Redoutant une éventuelle attaque du camp adverse, les partisans du maire sortant de la Médina, Bamba Fall s'étaient préparés en conséquence. Armés jusqu'au dents, ils ont voulu en découdre avec leurs adversaires. Mais c'était sans compter avec la vigilance de la Police qui a déployé les gros moyens (deux camions et un pick up) pour parer à toute éventualité.

C'est à 16 heures que la caravane du maire sortant a entamé sa campagne en sillonnant les ruelles du quartier de la Médina sous forte escorte policière. Tout s'est bien passé jusqu'au moment où la caravane de la tête de liste BBY est annoncée dans les parages aux environs de 18 heures. Arrivée au niveau de la Rue 9X14, fief du secrétaire général du gouvernement, la caravane du socialiste Bamba Fall reçoit l'ordre de rebrousser chemin pour éviter une collision avec celle de l'apériste Seydou Guèye qui débouchait sur l'avenue Blaise Diagne.

Mais la déviation de la caravane BBY n'est pas du goût de ce dernier qui tente de forcer le périmètre de sécurité. ''Je vais passer par là'', insiste-t-il. ''Non, ne cédons pas à la provocation, poursuivons notre chemin'', lui rétorque un membre de son directoire. Devant l'insistance de ses collaborateurs, le porte-parole du parti présidentiel revient à la raison. «Nous condamnons toute forme de violence. A la Médina, nous sommes tous des parents. Alors, évitons de nous entre-tuer pour des politiciens qui n'en valent pas la peine'', tempère Bamba Fall devant ses militants.

Un discours d'apaisement qui ne convainc point son adversaire. Qui l'accuse d'être à l'origine des violences. D'où la plainte qu'il dit avoir déposée hier, «preuves à l'appui».

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