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Les quotidiens reviennent sur la campagne pour les locales de dimanche
Publié le jeudi 26 juin 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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La livraison de mercredi de la presse quotidienne traite essentiellement de la campagne pour les locales de dimanche dont ils rendent compte d'une tournure surprenante représentée par le soutien apporté par l'ancien président Abdoulaye Wade à Aïssata Tall Sall.

"Aïssata Tall Sall roule avec Wade à Podor'', une ville du nord du Sénégal dont l'avocate est la maire sortante, rapporte La Tribune. Ce quotidien informe que ''c'est la lionne de Podor qui a accueilli le pape du Sopi à l'entrée de la ville, pour l'accompagner, côte à côte, à travers les rues de la localité".

"Wade adoube Aïssata Tall Sall'', note de son côté L'As. ''Coup de théâtre à Podor et grand coup pour Me Aïssata Tall Sall! En effet, la candidate de Bennoo ak Aissata a reçu hier (mercredi) la visite de Abdoulaye Wade venu lui apporter son soutien".

''Méconnaissant totalement les réalités et autres combinaisons politiques en cours à Podor, le pape du Sopi a magnifié le +compagnonnage+ entre le maire sortant et la responsable communale du PDS Astel Sall qui, en réalité, est membre de la liste And Liggeyal Podor dirigée par Racine Sy'', écrit ce journal.

''Personne n'aurait imaginé, un jour, le pape du Sopi battre campagne pour un responsable socialiste. C'est pourtant arrivé, hier (mercredi), à Podor, où Me Wade, non content d'avoir zappé ses frères et sœurs du PDS, a appelé à) voter pour Me Aïssata Tall Sall, rapporte Libération. Une manière pour lui de contrer l'Alliance pour la République (APR) qui s'est alliée avec le PDS''.

Sur les mêmes bases quasiment, L'Observateur estime que "Me Wade accélère la campagne contre Macky (Sall)''. Le journal cite des déclarations de l'ancien président demandant à son successeur à la tête de l'Etat d'abandonner le pouvoir et de quitter le pays.

''Ces élections sont un référendum contre Macky (Sall'', reprend Me Wade dans les colonnes de Walfadjri, qui se fait également l'écho de la ''marche bleue'' de l'ancien président dans les régions du nord du Sénégal, à Saint-Louis et Podor.

Pour le reste, les quotidiens reviennent sur la sortie il y a deux jours des magistrats sénégalais s'opposant à la libération de personnes interpellées suite à la destruction de biens appartement au député Moustapha Cissé Lô, premier vice-président de l'Assemblée nationale.

Des disciples mourides, du nom de l'une des plus importantes confréries musulmanes sénégalaises, ont saccagé des biens appartenant au parlementaire, en réaction à des propos que celui-ci aurait tenus à l'endroit d'une des familles représentant cette communauté.

Les deux maisons de M. Lô, son véhicule 4X4 et sa boulangerie ont été incendiés, vendredi dernier à Touba par des disciples de Serigne Abdou Fatah, qui l'accusent d'avoir tenu des propos irrévérencieux à l'encontre de leur guide.

Des personnes ont été arrêtées suite à ces actes de violence mais ont été par la suite libérées. Si l'on en croit de nombreux quotidiens, la décision d'élargir les mis en cause a été prise par le ministre de l'Intérieur. Ce que conteste Abdoulaye Daouda Diallo.

"Je n'ai aucun ordre à donner aux magistrats", déclare-t-il dans des propos relayés par Direct Info. "Cela sonne comme un camouflet (pour) ceux qui veulent entretenir la confusion et mettre le pays sur les rails de la contradiction. Ne réveillons pas les lions qui dorment", écrit ce journal dans son billet du jour.

"Accusé, par l'Union des magistrats du Sénégal (UMS), de s'être immiscé dans une affaire judiciaire relative à l'incendie criminel qui a réduit en cendres des biens de Moustapha Cissé Lô, le ministre de l'Intérieur a rejeté tout ce qui lui est reproché", renchérit Le Populaire.

"Abdoulaye Daouda Diallo dit n'avoir jamais autorisé la libération des 19 présumés auteurs de ces actes de vandalisme qui ont fait perdre au vice-président de l'Assemblée nationale, 3 maisons, une boulangerie et un véhicule 4x4", ajoute Le Populaire.

Des précisions qui n'empêchent pourtant pas l'UMS de persister en affirmant qu'il y a "bel et bien eu +intervention du ministre de l'Intérieur+ suite aux événements de Touba pour faire libérer les 19 personnes interpellées", rapporte Sud Quotidien.

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