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Les problèmes liés aux ressources marines découlent de la gouvernance (expert)
Publié le mercredi 25 juin 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie de restitution de la note du Port Autonome de Dakar
Le Directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Cheikh Kanté, a estimé lundi 10 février que la note BBB+ accordée à l`infrastructure portuaire par l’agence de notation West Africa Rating Agency (WARA) lui permettrait de faire des économies sur ses prochains emprunts obligataires et l`aiderait à rester l`un des ports les plus compétitifs d`Afrique de l`Ouest. Photo: Haidar El Ali, ministre de la pêche et de l`économie maritime


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Les problèmes liés aux ressources marines et côtières en Afrique de l’Ouest résultent de l'état de la gouvernance, a signalé mardi à Dakar le Sénégalais Taïb Diouf, responsable d’un programme ouest-africain dédié à ce domaine.

"Toutes les difficultés que nous connaissons en ce qui concerne ces ressources sont le résultat de la gouvernance", a dit M. Diouf, coordonnateur de l’initiative "Gouvernance, politique de gestion des ressources et marines et côtières, et lutte contre l’insécurité alimentaire (GOWAMER)".

Il a cité "la pêche illicite et non déclarée" et "l’utilisation des techniques de pêches peu recommandables" comme étant les conséquences d’une mauvaise gestion des ressources côtières et marines.

Taïb Diouf s’entretenait avec des journalistes, en marge d’une réunion d’évaluation de cette initiative lancée en 2012 pour quatre ans.

Selon lui, les deux problèmes énumérés font partie "de tout un ensemble d’activités menées en contradiction avec la durabilité de l’exploitation de ces ressources" marines et côtières dans les pays membres de l’initiative GOWAMER.

Il s’agit du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, du Sénégal et de la Sierra Leone.

Ce programme est financé par l’Union européenne et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), avec 12,5 millions d’euros comprenant un don de 9,5 millions d’euros de l’UE.

A la réunion de Dakar, prévue pour quatre jours, prennent part des représentants des pays membres de l’initiative GOWAMER. La manière dont ces pays gèrent leurs ressources marines et côtières sera passée à la loupe par les experts de ce programme.

"La pêche contribue incontestablement à l’économie de la sous-région", a reconnu Helena Motta, représentante du Fonds mondial pour la nature, dans plusieurs pays ouest-africains.

"Mais la surexploitation des ressources marines, la pêche illicite et la mauvaise gestion des ressources risquent de détruire les efforts des Etats et de leurs partenaires techniques et financiers", a-t-elle prévenu lors de la réunion.

Les responsables du programme GOWAMER estiment que les décaissements des fonds destinés au financement de cette initiative ne s’effectuent pas convenablement.

"Il y a des problèmes relatifs au décaissement des fonds. Ils sont liés aux exigences des bailleurs, que sont l’Union européenne et le PNUD", a souligné Taïb Diouf.

"Je pense que ce problème sera derrière nous, car nous maîtrisons maintenant les procédures des bailleurs. Il va falloir aller de l’avant dans l’amélioration des niveaux de décaissement, qui sont relativement faibles", a-t-il ajouté.

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