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Le Soleil N° 13034 du 5/11/2013

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Développement territorial : L’Anat veut un bon aménagement du triangle Dakar-Thiès-Mbour
Publié le mardi 5 novembre 2013   |  Le Soleil


Mamadou
© Autre presse par DR
Mamadou Djigo, directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat)


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Dans le cadre de l’élaboration du schéma directeur d’aménagement et de développement territorial de la zone Dakar-Thiès-Mbour, l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat) a organisé, samedi, une visite du site destinée à des investisseurs.

Le triangle Dakar-Thiès-Mbour est l’extension naturelle de la capitale sénégalaise. C’est une zone qui regorge d’énormes potentialités dans les domaines du maraîchage, de l’arboriculture, de la pêche et des mines. Selon le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), Mamadou Djigo, c’est un pôle économique qui aura une importance capitale dans les années à venir. Dès lors, les autorités s’activent pour préparer l’installation des populations et des entreprises afin d’éviter, par exemple, le problème des inondations, comme il en est le cas à Pikine et Guédiawaye, où 43 % des habitations sont bâties dans des zones inondables. Il s’agit donc de décongestionner Dakar mais aussi de capter les flux qui quittent l’intérieur du pays pour la capitale. Selon M. Djigo, l’objectif du schéma d’aménagement de ce triangle est d’organiser l’espace et déterminer sa vocation, mettre en cohérence les infrastructures structurantes existantes, valoriser les ressources et potentialités de la zone, et renforcer son attractivité.

C’est dans ce sens que l’Anat a organisé, samedi dernier, à l’intention d’investisseurs, une visite de terrain pour leur permettre de mieux connaître le site et recueillir en même temps leurs observations afin de pouvoir répondre à leurs attentes. En effet, soutient Serigne Dia de l’Anat, le point faible de notre planification spatiale est la mise en œuvre. C’est pour palier cette faiblesse que l’Agence a adopté une démarche innovante, qui consiste à anticiper sur les stratégies opérationnelles de mise en œuvre dès la phase d’élaboration du schéma.

Au cours de cette visite, les investisseurs, venus des Etats-Unis, de la France, du Maroc, du Sénégal et évoluant dans le Btp, l’hôtellerie, l’énergie, etc., se sont rendus au Centre international de conférence de Diamniadio et à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass. Ils ont visité aussi l’autoroute à péage. Selon le Marocain Ettolba du groupe portant le même et qui œuvre dans le Btp, cette visite leur a permis d’avoir des idées et de s’orienter.

Implication de l’Apix, de l’Aibd et de la Sapco

Outre l’Aibd et l’Agence pour la promotion des investissements des grands travaux (Apix), des structures, comme la Société d'aménagement de la Petite côte (Sapco), ont pris part à cette visite. Et face aux investisseurs, le Dg de l’Aibd a décliné ses ambitions. D’après Abdoulaye Mbodj, il y a 3 domaines dans lesquels l’Aibd les attend. Il s’agit de l’érection d’un grand centre de maintenance aéronautique, d’une école sous-régionale sur les métiers aéroportuaires et d’un projet hôtelier dans les environs immédiats de l’aéroport. M. Mbodj soutient qu’avec l’Aibd, le Sénégal entend renforcer sa vocation naturelle de hub sous-régional, d’où l’importance de ces infrastructures. Le projet hôtelier est constitué de 2 hôtels à proximité de l’aéroport pour accueillir les équipages des avions ainsi que les passagers en transit qui ne souhaitent pas être loin de la plateforme, a-t-il expliqué, tout en rappelant aux investisseurs l’importance de l’Aibd pour l’économie sénégalaise.

Le représentant de l’Apix, Cheikh Bitèye, est revenu sur le Cargo village et la Zone économique spéciale intégrée (Zesi) qui jouxte l’aéroport. A l’en croire, les installations permettront aux acteurs économiques et industriels d’avoir non seulement un seul interlocuteur mais aussi des locaux en fonction de leurs souhaits. La Zesi comprend une phase pilote d’une cinquantaine d’ha et deux autres sites de 14.200 ha et 718 ha pour, par exemple, mettre en valeur l’agriculture et la pêche dans le triangle Dakar-Thiès-Mbour.

Aly DIOUF

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