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Sud Quotidien N° 6344 du 24/6/2014

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Routes impraticables, manque d’éclairage, inondations, insécurité...: Guédiawaye, une ville dortoir en perte de charmes
Publié le mardi 24 juin 2014   |  Sud Quotidien


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La ville de Guédiawaye, à l’instar des autres localités du Sénégal, vit au rythme de la campagne pour les locales. Mais cette cité dortoir dont les charmes des années 68 avaient attiré de nombreuses populations venues de Dakar et de l’intérieur du pays, est désormais devenue ville à problèmes. Les routes sont défectueuses et ensablées, l’éclairage public est totalement absent, les inondations récurrentes et l’insécurité quotidienne. Forte de cinq communes d’arrondissements, Guédiawaye est une arène électorale où 18 listes rivalisent de promesses mielleuses.

Dans cette localité de Guediawaye, les leaders et têtes de listes des partis, coalitions et mouvements sociaux, sont depuis le 16juin dernier sur le terrain, en quête de voix avant le scrutin électoral du 29 juin prochain. Une occasion pour se rendre compte de l’état désastreux et alarmant des infrastructures du département.

Toutes les routes présentent le même visage : des artères crevassées et pleins de sable. L’absence d’éclairage public qui noie toute la ville dans l’obscurité et dans l’insécurité dès que la nuit tombe. Et dès l’annonce de la saison des pluies, l’insomnie gagne certains des habitants qui vivent en permanence les affres des sinistres.

Dans les communes de Golf Sud, Sahm notaire, Ndiarem Limamoulaye, Wakhinanenimzatt… partout c’est le même décor : Des cars de transport bondés, des marchés insalubres et des écoles surchargées. Comparée à d’autres quartiers de Dakar, la banlieue porte à merveille son statut d’extension urbaine non maitrisée.

A Golf Sud, le long de la corniche, à FithMith, l’axe qui mène au Centre de Sauvegarde jusqu’au marché Sahm, entre la Cité Dioukhop (crabes) et les quartiers Notaire, Baye Laye, Cheikh Wade, la zone du lycée Limamou Laye et le marché Ndiareme… beaucoup de choses restent à faire pour transformer cet espace urbain en cadre de vie assaini avec des routes praticables.

Quid des ordures ? Il y’ a partout des dépôts sauvages et des containers débordants d’immondices. Une situation que les populations n’ont cessé de décrier, comme c’est le cas avec la situation qui s’éternise entre le Centre de Sauvegarde et le marché Sam depuis les années 70. Et les jeunes nés dans cet environnement insalubre clament tout haut que depuis leur naissance, ils n’ont jamais vu ce tronçon nettoyé.

Le même constat s’impose à WakhinaneNimzatt dont les habitants disent être obligés de descendre eux-mêmes sur le terrain pour nettoyer les routes. Les mêmes populations soutiennent que c’est à cause de la dégradation des routes, notamment celles reliant leur quartier à Sahm, que les bus, tatas, taxis clandos et autres véhicules particuliers, ont déserté cet axe.

La situation est identique dans d’autres quartiers du département qui semble abandonné à leur sort. Au-delà des problèmes d’infrastructures, les populations reprochent à leurs édiles respectifs de se préoccuper de l’éclairage public uniquement à l’approche des élections après les avoir abandonnées dans le noir pendant leurs années de mandat.

Mais l’exemple de la Cité SHS dont les habitants ont dû cotiser pour pallier le manque d’éclairage est édifiant dans ce domaine. A Hamo 3, une dame rencontrée chez elle dénonce le poste délabré de la Senelec qui constitue un véritable danger dans leur localité.

Malgré les multiples demandes d’intervention face au danger qu’il fait planer, les autorités locales font la sourde oreille. L’insécurité est illustrée par des cas d’agression, surtout lors des grandes manifestations organisées autour de ces lieux de loisirs, comme le dancing du ravin.

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