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Recrudescence de la violence : des ONG appellent à la retenue
Publié le dimanche 22 juin 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont condamné fermement les cas de violence notés dernièrement un peu partout à travers le Sénégal et appelé à ''la retenue et à la référence exclusive au cadre légal et institutionnel''.

Dans un communiqué reçu à l'APS, dimanche, ces organisations relèvent des cas de ''violence politiques et attaques contre les libertés publiques, (et des) menaces contre l’Etat de droit'' au Sénégal.

Il s'agit de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), Amnesty International section Sénégal (AI/SN) et l’ONG Article19 Afrique de l’Ouest.

Ces organisations ''rappellent qu’il ne saurait y avoir de justification à la violence et l’intimidation dans un Etat de droit encore moins la permission d’une justice privée et des interdictions et arrestations abusives''.

Selon le communiqué, elles ''regrettent la judiciarisation de l’affaire Malal Talla dit Fou Malade''.

''Ce dernier, rappelle le texte, dans le cadre d’une rencontre publique a exprimé ses préoccupations vis-à-vis de la corruption au sein des forces de police. A la suite de cette rencontre, il a été interpellé et garder à vue''.

''En effet, les propos incriminés étant tenus dans le cadre d’un débat public auraient pu être contredits et combattus par les autorités de la police partie prenantes à ce débat'', estiment les ONG.

Les autorités de la police avaient ''toute la possibilité de répondre directement, et de réaffirmer la volonté de la hiérarchie de combattre et de réprimer toutes formes de corruption et de déviances au sein des forces de police'', ajoutent-elles.

Elles affirment que ''ces propos ont été tenus par un militant de la société civile dans le souci d’apporter des suggestions sur la meilleure manière de protéger la jeunesse et de lutter contre le trafic de drogue''.

Par ailleurs, poursuit le communiqué, ''d’autres cas de violences répétées sont des signes dangereux qui doivent être exclut de la scène politique.

Selon les ONG, ''La récente affaire Moustapha Cissé Lô à Touba, les attaques contre des journalistes à Rufisque sont préoccupantes et ne doivent pas rester impunies''.

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