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Le Soleil N° 13221 du 21/6/2014

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Selon un rapport de l’assemblée nationale : Le taux de croissance devrait atteindre 6,8 % en 2015
Publié le samedi 21 juin 2014   |  Le Soleil


La
© Autre presse par DR
La croissance économique de l`Afrique subsaharienne devrait s’accélérer en 2014.


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La croissance du Produit intérieur brut (Pib) réel du Sénégal devrait atteindre 6,8 % en 2015, selon le rapport de la commission de l’économie générale, des finances, du plan et de la coopération économique de l’Assemblée nationale qui a examiné le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2015-2017. Les parlementaires se réunissaient, hier, lors du Débat d’orientation budgétaire (Dob), en présence du ministre de l’Economie et des Finances.

Les projections sur la situation économique du Sénégal sont jugées « encourageantes », indique la commission de l’économie générale, des finances, du plan et de la coopération économique de l’Assemblée nationale. Elle précise que le Pib réel du Sénégal, attendu à 4,9 % en 2014, devra connaître une croissance de 6,8 % en 2015 et à moyen terme, tandis que l’inflation resterait en dessous du seuil communautaire fixé à 3 %. Les commissaires, examinant le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2015-2017, soulignent que l’élargissement de l’assiette fiscale, dans une croissance soutenue, devrait générer davantage de ressources budgétaires. Pour les dépenses, la stratégie de rationalisation sera maintenue. Sur le moyen terme, la croissance économique devrait s’accélérer sensiblement, en liaison avec la mise en œuvre des politiques sectorielles déclinées dans le Plan Sénégal émergent (Pse).
En effet, le présent Dpbep 2015-2017, qui sert d’introduction au Débat d’orientation budgétaire (Dob) pour l’année 2015, s’articule autour de trois grandes parties : les orientations stratégiques et budgétaires pour 2015 et sur le moyen terme ; les perspectives économiques pour 2015 et sur le moyen terme ; la situation financière des organismes publics. S’agissant des orientations budgétaires pour 2015, les parlementaires de la commission économique ont indiqué que le Pse suppose un fort accroissement de l’investissement public et de son efficacité.
Cela requiert un effort substantiel de mobilisation des recettes, de rationalisation des dépenses de fonctionnement et d’amélioration de la qualité de la dépense publique, soutiennent-t-ils dans leur rapport. Sur le plan des dépenses, ils estiment que la mise en œuvre du Pse doit être effectuée à travers une réduction notable du train de vie de l’Etat dans différents secteurs (fournitures diverses, factures téléphoniques, logements de fonction).
Pour ce qui est de la situation financière des organismes publics, les commissaires estiment qu’elle doit être envisagée sous la forme d’une présentation de l’évolution de l’ensemble des ressources, des charges et de la dette des catégories d’organismes publics (collectivités locales, établissements publics à caractère administratif…).

AMADOU BA, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES : « Nous avons décidé d’accepter le compromis proposé par Arcelor Mittal »
« Le tribunal nous avait donné raison. Arcelor Mittal est venu nous dire qu’il veut trouver un compromis en proposant de payer 150 millions de dollars plus des études évaluées à 50 millions de dollars qui vont être la propriété de l’Etat du Sénégal. Nous avons ainsi pris la décision d’accepter cette offre », a déclaré Amadou Ba, ministre de l’Economie et des Finances.
Selon lui, les recettes globales versées par les entreprises minières à l’Etat du Sénégal sont respectivement de 109 millions de FCfa en 2006, 102 millions en 2007 ; 351 millions de FCfa en 2008. Et en 2009, le montant est estimé à 14,300 milliards de FCfa dont 14,167 milliards de Arcelor Mittal. « Ce sont ces 14,167 milliards qui ont été comptabilisés au ministère de l’Economie et des Finances », précise le ministre. Il rappelle, à cet effet, que le Sénégal avait engagé une procédure judiciaire contre cette entreprise qui avait, « unilatéralement » rompu le contrat.

L’Ipres en « bonne santé financière »
L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) a enregistré une bonne performance dans l’évolution des produits techniques, a fait remarquer la commission de l’économie générale de l’Assemblée nationale. Les cotisations sont passées de 40,4 milliards de FCfa en 2006 à 72 milliards en 2013 et devraient atteindre 75,6 milliards en 2014. Concernant les charges, les allocations versées sont passées de 32,8 milliards de FCfa en 2006 à 60,3 milliards en 2013. L’Ipres, selon le rapport, accuse aujourd’hui « une bonne santé financière ». Toutefois, certaines entreprises publiques sont très « endettées », la Senelec, la Sones, le Port autonome de Dakar (Pad), la Sicap et la Société des infrastructures de réparation navale (Sirn) concentrant l’essentiel de cet endettement. Ainsi, l’Etat s’est fixé comme objectif un meilleur suivi des entreprises du secteur parapublic combiné à la poursuite de la politique de désengagement, ne conservant, dans son portefeuille, que les entreprises économiquement viables. Il s’agit, pour l’Etat, d’impliquer davantage le secteur privé dans la gestion de l’économie, par le transfert progressif du secteur marchand qu’il détenait.

Ics et Suneor « proches du dépôt de bilan »
Evoquant la situation « préoccupante » du secteur industriel, les commissaires estiment que de grandes entreprises comme les Industries chimiques du Sénégal (Ics) et la Suneor sont « proches du dépôt de bilan », avec à la clé une importante perte d’emplois et un endettement très lourd. Ils ont, en outre, relevé les difficultés des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie. Ces secteurs connaissent un « marasme » consécutif à la baisse du trafic touristique, selon les membres de la commission de l’économie générale, qui expliquent cette situation par une application de la taxe sur les billets d’avion. Dans ses réponses à ces interpellations, le ministre de l’Economie et des Finances a réitéré l’engagement de l’Etat à discuter avec tout repreneur, et ce, dans le respect de la nature juridique de l’entreprise. A ce propos, il a affirmé que des contacts ont été déjà noués dans ce sens, en particulier pour les Ics. Pour ce qui est du tourisme, M. Bâ a déclaré que la taxe aéroportuaire, quoiqu’elle impacte négativement sur le tourisme, ne saurait être supprimée, du fait qu’elle sert à l’amortissement de l’emprunt ayant permis la réalisation de l’aéroport international Blaise Diagne.

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