Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Elections locales au Sénégal: une campagne marquée par les violences
Publié le vendredi 20 juin 2014   |  RFI


Violences
© Autre presse par DR
Violences électorales de 2012 : 10 millions à chaque victime


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Au Sénégal, la campagne électorale pour les élections locales du 29 juin bat son plein. Une campagne qui tourne parfois à l’affrontement entre militants de camps opposés, ce qui inquiète les défenseurs des droits de l’homme.

Insultes, jets de pierres et parfois véritables batailles rangées entre militants. En cinq jours de campagne seulement, on compte déjà plusieurs dizaines de blessés au Sénégal. Il y en a eu 14 à Maka, dans la zone de Tambacounda, 10 à Kédougou. Dans le Fouta, le cortège d’un candidat a foncé sur celui de son adversaire. Bilan : un blessé grave. À Rufisque, trois journalistes ont été brutalisés par des militants.

Dakar n’est pas épargnée. La caravane d’un ministre a été caillassée mercredi 18 juin aux Parcelles assainies. Des rixes ont éclaté à la Médina et à Grand Yoff. Entre les partisans du Premier ministre Aminata Touré et ceux du maire de Dakar, le socialiste Khalifa Sall, le duel est très tendu.

« La violence est certes une constante dans la vie politique sénégalaise, mais c’est la première fois qu’on assiste à pareille tension pour des locales », s’inquiète Alioune Tine, le président du Comité sénégalais des droits de l’homme. « Les frustrations deviennent ingérables. La preuve : c’est le nombre record de listes en compétition », explique-t-il.

De nombreux candidats, comme les éventuels présidentiables et les ministres, jouent leur avenir politique et souvent, les querelles sont fratricides, ce qui explique ce climat de tension. Alioune Tine lance un appel à la raison pour éviter que cette violence n’aille crescendo jusqu’au jour des élections.

 Commentaires