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Le Soleil N° 13219 du 19/6/2014

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Rencontre Etat/secteur privé : 350 milliards de FCfa pour éponger la dette intérieure
Publié le jeudi 19 juin 2014   |  Le Soleil


Assemblées
© aDakar.com par DR
Assemblées de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International: Intervention du ministre des finances, Amadou BÂ à la réunion de haut niveau sur le thème «Vers une UEMOA plus dynamique et plus résiliante»
Dimanche 13 avril 2014. Washington (Etats Unis). Amadou BÂ, Ministre des finances a pris part aux Assemblées de printemps de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI). Ph : Ministre des finances, Amadou BÂ


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La rencontre d’hier entre le ministre de l’Economie et des Finances et les représentants du secteur privé a notamment porté sur les mesures à prendre pour que ce secteur soit compétitif. Amadou Bâ est revenu sur les différentes mesures prises par le gouvernement dans ce sens. 350 milliards de FCFa serviront à éponger la dette intérieure
« L’Etat ne peut pas réussir sans le secteur privé », a déclaré, hier, le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, hier. Présidant à Dakar une rencontre avec le secteur privé, il a rappelé les mesures visant à faire jouer au budget 2015 un rôle de promotion du développement économique. Selon une étude faite par la direction de la prévision et des études économiques (Dpee), la morosité de la situation économique était due davantage à des contraintes endogènes qu’à des facteurs exogènes. Ces contraintes portent sur le crédit, le mauvais fonctionnement du marché intérieur, la faible productivité et l’environnement des affaires. « Dans l’immédiat, ce que nous pouvons faire, c'est de faire en sorte que les entreprises aient moins besoin de solliciter les concours bancaires. Autrement dit, tout faire pour améliorer leur trésorerie », a dit le ministre.
Les entreprises en difficulté vont bénéficier d’un fonds de relance dont la mise en place se fera dès cette année. Désormais, le Trésor va accorder un caractère prioritaire au paiement des mandats des Pme. Selon lui, « après les salaires, la dette publique et l’énergie, l’argent public sera prioritairement utilisé pour payer les sommes que nous devons aux Pme sénégalaises ». Le ministre a rappelé, au passage que l’eurobond de 250 milliards de FCfa et un « sukkuk » de 100 milliards de FCfa serviront à éponger ce qui nous reste de dette intérieure sur les dépenses d’investissement.
La Dgid va accorder les moratoires de paiement les plus favorables possibles, assortis d’annulations de pénalités, aux entreprises en difficulté. Toujours pour ce qui concerne les entreprises en difficulté, la Dgid va aussi préparer un texte juridique les autorisant à ne pas reverser les impôts et taxes retenus à la source, lesquels deviendront ainsi une subvention publique que les entreprises pourront utiliser pour améliorer leur situation financière. En outre, soutient le ministre, le matériel agricole acquis par une entreprise agréée au Code des investissements pourra désormais bénéficier d’une mesure de suspension de Tva pendant une période maximale de 3 ans.
L’administration fiscale va préparer incessamment un projet de texte permettant d’étendre la suspension aux aménagements hydro-agricoles et de porter la durée de la suspension à 60 mois, à compter du démarrage de l’exploitation. Le ministre a affirmé que si l’investissement est utilisé conformément à son objet, la mesure de suspension se transformera en exonération définitive.

Le secteur privé attend la mise en œuvre des mesures
Abordant les perspectives économiques pour la période 2014-2015, Pierre Ndiaye de la direction de la prévision et des études économiques (Dpee) annonce un taux de croissance de 4,9 % en 2014 et 6,8 % en 2015. L’Etat de mobilisation des financements annoncés au Groupe consultatif est revisité par le directeur de la coopération économique et financière, Mamadou Moustapha Bâ, a rappelé l’état de mobilisation des financements annoncés au Groupe consultatif de Paris, soit 710 milliards de FCfa équivalant à 19 % des engagements.
« Ce sont de très bonnes mesures. On a confiance que vous pouvez les mettre en œuvre. On compte beaucoup sur vous », a dit le patron du Conseil national du patronat (Cnp), Baïdy Agne. Un point de vue partagé par Babacar Ndiaye de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) qui invite les autorités à draguer et à réaménager le port de Kaolack en lieu et place de la construction d’un port sec dans cette localité. Ibrahima Lô de l’Unacois a proposé la réalisation du canal du Cayor, la mise sur pied d’un guichet unique pour les formalités relatives aux appels d’offres mais surtout un patriotisme économique.

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