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Aminata Tall plaide pour "un partenariat solide" entre les privés des deux pays
Publié le mardi 17 juin 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© Autre presse par DR
Madame Aminata Tall, Présidente du Conseil économique social et environnemental


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Le Sénégal et l’Algérie doivent créer "les conditions d’un partenariat sûr et solide’’ entre leurs secteurs privés, en vue de contribuer à la valorisation de la coopération Sud-Sud en général, a plaidé, mardi à Dakar, la présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) sénégalais, Aminata Tall.

"J’ai en effet la conviction que nous ne remporterons des succès économiques que si nous réussissons à créer, pour le secteur privé algérien comme celui sénégalais, les conditions d’un partenariat sûr et solide entre nos entreprises (…) privées et publiques", a-t-elle déclaré.

Les relations économiques et financières entre le Sénégal et l’Algérie restent "encore très timides", a estimé Mme Tall, en présidant l’ouverture officielle d’un colloque sur la promotion des relations économiques entre les deux pays.

Des acteurs économiques privés algériens et sénégalais participaient à cette rencontre, qui constitue selon elle "un acte majeur dans l’exercice partagé d’asseoir un partenariat équilibré".

"Il s’agit de mesures prises ou à prendre par nos gouvernements respectifs pour l’amélioration de l’environnement des affaires et le renforcement de la sécurité juridique dont l’objectif est de favoriser nos échanges pour en espérer soutenir la croissance et la création d’emplois qui constituent des priorités pour nos deux pays", a indiqué Mme Tall.

Selon la présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il convient de constater pour le regretter que les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays "sont encore insuffisants", malgré l’intérêt des opérateurs économiques algériens, à travers notamment leur participation à la Foire internationale de Dakar (FIDAK).

"Il faut souligner, toutefois, que si les approvisionnements du Sénégal en provenance d’Algérie se sont inscrits sur une tendance descendante en 2012", les exportations du Sénégal vers l’Algérie "sont encore plus modestes", a-t-elle précisé.

Elle a rappelé que les avantages de partenariats et d’investissements sont énormes notamment dans les domaines de l’agriculture, des industries culturelles, des TIC et télé-services, des industries animales, pharmaceutiques ou même minières.

Aminata Tall, par ailleurs président en exercice de l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d’Afrique, a prôné la création des synergies entre chefs d’entreprise et investisseurs des deux pays, en vue de leur accompagnement dans leurs actions de prospection et d’investissements.

Si l’on en croit Karim Mahmoudi, président de la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité de l’Algérie, le volume total des échanges entre les secteurs privés des deux pays est compris dans une fourchette comprise entre 8 et 10 milliards de francs CFA.

M. Mahmoudi, par ailleurs membre fondateur du groupement de partenariat algéro-sénégalais, a suggéré la création d’une Maison de l’Algérie au Sénégal et une Maison du Sénégal en Algérie, pour une meilleure valorisation des produits et services des deux pays.

Dans le cadre du colloque en cours, prévu pour deux jours, une commission pourrait être mise en place, pour réfléchir sur les objectifs poursuivis à travers cette dernière proposition à l’initiative du secteur privés des deux pays.

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