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Un séminaire en vue sur le projet de code de presse
Publié le dimanche 8 decembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le ministère de la Communication et de l’Economie numérique envisage un séminaire de sensibilisation à l’intention des députés en vue de lever les obstacles au vote du projet de code de la presse, a annoncé Cheikh Bamba Dièye, samedi à l’Assemblée nationale.

‘’Je réunirai les députés en séminaire pour leur expliquer les onze objectifs de ce texte dont un seul fait débat, c’est-à-dire l’allégement des peines privatives de liberté des journalistes’’, a-t-il indiqué, sans préciser de date pour sa tenue.

Le ministre de tutelle intervenait à la plénière, lors de l’examen du budget 2014 de son département. Face aux réticences de nombreux parlementaires, il a dit que ‘’le Sénégal ne pouvait pas ne pas se doter d’un code de la presse’’.

‘’Il faut un code pour organiser ce secteur. Le Sénégal ne peut pas être en retard dans ce domaine au moment où des pays qui n’ont pas le même standing de démocratie (que ce pays) se sont doté d’un code’’, a-t-il estimé.

Ancien député, M. Dièye a signalé qu’il était dangereux de rester sans légiférer du tout dans ce domaine en évolution permanente. ‘’La dépénalisation, dont il s’agit dans ce projet de code, n’est pas un permis d’insulter’’, a-t-il assuré.

‘’Il y a toutefois un équilibre stable qu’il faut apporter et cela passe par la protection du journaliste pour qu’il exerce librement son métier, mais aussi le respect de l’honneur et de la dignité du citoyen’’, a-t-il poursuivi.

Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique a relevé que le projet de code de la presse, s’il est voté à l’Assemblée nationale, permettra d’assainir la profession des journalistes, avec l’attribution d’une carte de presse nationale aux professionnels reconnus.

Ces derniers peuvent en demander après un passage dans une école de formation ou qui sont reconnus par leurs pairs pour les titulaires du niveau de la licence et prouvant deux ans d’exercice dans une rédaction au moins.

Dans les débats, de nombreux députés ont dénoncé, dans des propos virulents, le comportement de quelques agents des médias ainsi que la manière dont la revue de presse est réalisée par certains médias audiovisuels.

‘’Les députés ont des soucis par rapport à la dépénalisation des délits de presse, surtout avec la propension des journalistes à s’en prendre aux honnêtes citoyens’’, a expliqué le député Saliou Mangane, visiblement soutenu par dizaine par ses collègues.

Le Sénégal s’est doté en 2010 d’un projet de code la presse qui fait l’objet d’une validation consensuelle, mais, il tarde à passer le barrage des parlementaires.

En octobre dernier, lors de sa Déclaration de politique générale, le Premier ministre Aminata Touré avait promis de s’atteler à cette question pour arriver à l’adoption du nouveau code de presse du Sénégal, avant la fin de l’année.

Par ailleurs, rappelle-t-on, les députés ont adopté samedi le budget 2014 du ministère sénégalais de la Communication et de l'Economie numérique, à la somme de 11,342 milliards de francs CFA, contre 5,109 milliards pour la gestion courante, soit une hausse de 6,232 milliards (121,98%).



APS

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